Matam — Des acteurs de la santé et des membres des districts de santé de la région de Matam (nord) ont été formés à la pharmacovigilance afin qu'ils soient « plus vigilants » sur la sécurité des patients et le contrôle des circuits empruntés par les médicaments.
»La mission de l'Agence sénégalaise de réglementation pharmaceutique (ARP) a pour objectif de former les équipes cadres de régions et de districts sur la pharmacovigilance. Nous voulons qu'ils soient plus vigilants sur la sécurité des patients et du contrôle des circuits qu'empruntent les médicaments », a dit le Directeur régional de la santé (ARS) de Matam, Moustapha Faye.
M. Faye a soutenu que le but de cette formation est aussi de permettre aux acteurs de participer »au contrôle des médicaments, mais aussi de trouver les causes des conséquences néfastes qu'ils peuvent avoir ».
Il a souligné que cela peut participer à la sécurité des médicaments, ajoutant que les discussions ont aussi porté sur la loi qui encadre les circuits officiels et les points légaux de passage des médicaments.
»La loi prévoit des sanctions pour toute personne qui viole les règles de passage et de contrôle des médicaments. Avant, on avait mis en place des sanctions légères, mais aujourd'hui, elles ont été alourdies », a déclaré Moustapha Faye.
Selon lui, les médicaments doivent être contrôlés pour qu'ils ne »nuisent pas à la santé des patients ».
Le docteur Cheikh Sadibou Camara, pharmacien, chef de service de la surveillance du marché à l'ARP, a de son côté rappelé les missions de cette structure qui sont entre autres l'homologation des médicaments, la surveillance à travers la pharmacovigilance et l'inspection pharmaceutique.
»Aucun médicalement ne peut être délivré s'il n'a obtenu l'autorisation de mise sur le marché. Il faut des essais cliniques effectués par un laboratoire avant l'obtention de l'AMM », a dit M. Camara.
Cet atelier de quatre jours va aussi concerner les pharmacies, les médecins chefs et les relais communautaires, dont les Bajenu Gokh.