Depuis dimanche, un message circulant sur le réseau social Facebook retient l'attention des internautes et suscite des interrogations en ligne. En effet, une utilisatrice a partagé un post concernant son cousin. Elle a rapporté que celui-ci aurait, selon les professionnels de la santé à l'hôpital, été diagnostiqué avec le choléra. Cependant, le ministère de la Santé n'a signalé aucun cas de choléra ces derniers jours. En tout cas, les termes employés par cette utilisatrice ont déclenché une agitation sur le réseau social Facebook.
Elle explique que son cousin présente des symptômes de cette maladie depuis cinq jours, y compris de la fièvre. «Nous l'avons emmené à l'hôpital où il a sombré dans le coma. Quelques jours plus tard, le médecin a informé la famille qu'il avait contracté le choléra. Cependant, aucune annonce officielle du gouvernement n'a été faite pour avertir la population de la présence de cette maladie dans le pays.». Malheureusement, nos tentatives de recherche d'informations supplémentaires auprès d'elle sont restées infructueuses.
Sur les réseaux sociaux, un autre internaute a partagé la déclaration de la mère de ce patient. Elle souligne que les médecins lui ont dit que son fils aurait pu avoir contracté le choléra au contact de rats. «Ils ont avancé l'hypothèse que peut-être des rats contaminés au choléra ont uriné sur quelque chose avec lequel mon fils serait entré en contact. Il est possible qu'un chat ait indirectement transporté le bacille du choléra dans la maison. À un autre moment, les médecins ont évoqué une accumulation possible de son taux d'urée ou un problème avec son pancréas. Mais d'après moi, ses symptômes correspondent à cette maladie. Il ne cesse de boire de l'eau. On nous a même dit que son état de santé pourrait nécessiter une dialyse. Nous sommes plongés dans une totale incertitude...»
Du côté du ministère de la Santé, l'on persiste qu'aucun cas de choléra ne leur aurait été signalé et que le laboratoire d'analyses n'a envoyé aucune notification à ce sujet. Dans l'éventualité d'une telle situation, le ministère assure qu'il aurait réagi promptement, étant donné que la protection de la santé publique est sa priorité. Le ministère ajoute aussi qu'au cas où il s'agit de filariose, dont le vecteur est la mouche noire et le moustique, il dispose du traitement voulu. «Nous enregistrons fréquemment des cas importés de filariose. Les patients sont traités. La pulvérisation d'insecticide est réalisée dans les régions où elle est détectée», ajoute-t-on pour couper court aux rumeurs qui circulent sur les réseaux sociaux.