Les activités tournent, depuis quelques jours, au ralenti à Kayembe, chef-lieu du secteur de Salamabila (Maniema) à la suite de l'effondrement du pont Luhuku.
D'après Saidi Vumba, activiste des droits de l'homme et notable de ce coin, l'affaissement de cet ouvrage rend difficile la vie de la population difficile de cette contrée.
Selon lui, les élèves des villages avoisinants ont du mal à se rendre à l'école, et plusieurs
Véhicules bloqués occasionnant ainsi la hausse de prix des produits vivriers.
« Nous sommes pendant la période pluvieuse où les eaux inondent chaque fois. Et cette rivière se trouve entre les deux villages (Kalimaungu et Kayembe). Les enfants même de Kalimangu ont du mal à traverser pour aller à l'école. Même les piétons ou même les motards souffrent. Les gros véhicules qui viennent du Sud-Kivu, ne vont pas traverser même si on envisageait cette solution provisoire que le chef de secteur et sa population sont en train de se battre pour en avoir », s'est plaint Saidi Vumbi.
Il a rapporté que des commerçants attendaient impatiemment leurs marchandises, car les véhicules traînent de l'autre, ne sachant comment traverser.
Devant cette situation, il en a appelé à l'implication du gouvernement provincial pour la construction d'un nouveau pont :
« C'est pourquoi, nous sommes en train de rappeler encore le gouvernement provincial du Maniema de pouvoir venir en aide au chef de secteur qui est limité en termes des moyens pour la reconstruction de ce pont. Le pont doit être réhabilité dans un bref délai, C'est depuis plus de deux semaines que nous avons alerté l'opinion sur la situation de ce pont Luhuku ».
Cela fait plus de deux semaines que le pont Luhuku s'est effondré.