Les 14es Rencontres de Bamako, encore appelées « La Biennale africaine de la photographie », se tiendront du 16 novembre 2024 au 15 janvier 2025 à Bamako, au Mali. A cette occasion, un appel à candidatures est ouvert jusqu'au 31 mars aux artistes d'Afrique et de sa diaspora.
La participation du Congo à la grande messe artistique remonte à 2019 à travers la sélection du photographe international Baudouin Mouanda. Pour cette édition, les artistes congolais peuvent postuler et espérer une plus grande sélection. Photographes et vidéastes, amateurs ou professionnels, seuls ou en groupe, sans limite d'âge ni de nationalité, sont éligibles pour postuler à la 14e édition des Rencontres de Bamako.
Les candidatures à soumettre doivent inclure le formulaire dûment rempli, une courte biographie et un curriculum vitae détaillé, un portrait de l'artiste et une photo passeport haute résolution, une copie scannée du passeport valide, cinq images haute résolution (300 dpi pour 30x50 cm) d'oeuvres récentes avec leurs spécifications techniques. En option, les candidats peuvent fournir un fichier zip contenant les fichiers vidéo (5 max.) avec un volume maximum de 2 Go, en h. 264 et entre 30 et 50 FPS avec une résolution minimale de HD (1920 x 1080) et/ou liens web vers les vidéos en ligne.
A en croire les organisateurs, les artistes peuvent soumettre plusieurs séries et postuler dans les deux domaines, à savoir la photographie et la vidéo. A cet effet, une note d'intention est exigée, présentant la série et/ou les oeuvres vidéo, en français ou en anglais, en format PDF, cinq pages maximum, contenant une description claire et concise de la proposition. Et dans le cas d'une installation spécifique, il est nécessaire d'inclure des images pour permettre de visualiser le projet.
Cette 14e édition célèbre le 30e anniversaire de la Biennale, donnant un écho particulier à l'expression photographique contemporaine. La thématique choisie sera axée sur « Kuma » qui se donne à comprendre comme la parole. « Choisir Kuma comme thème de la 14e édition des Rencontres de Bamako/Biennale africaine de la photographie peut paraître étrange, mais c'est justement dans ce paradoxe que réside l'intérêt. Peut-on « écouter » de la photographie ? On peut raconter mille histoires par une photo. Il s'agit, pour les artistes, d'explorer de nouvelles formes, d'expérimenter des dialogues entre le verbe et l'image, de faire exister plastiquement les moments de prise de parole, d'éloquence, de colère, mais aussi d'espoir, de recueillement, de silence, de cacophonie et de bruit », a souligné Lassana Igo Diarra, commissaire général et directeur artistique de la Biennale.
Le défi est donc lancé pour les artistes de transmettre les émotions, les idées et les messages à travers la force pure du moment capturé, par le cadrage, la lumière ou la mise en scène. Les photographes ont le pouvoir de « faire parler » une image grâce à ce génie.
Au terme des inscriptions qui sont gratuites, le comité d'organisation de la Biennale africaine de la photographie évaluera les projets en fonction de leur qualité artistique et de leur pertinence. La sélection finale d'artistes sera communiquée par mail pendant le mois de mai et publiée sur le site internet de l'événement. Les artistes sélectionnés sont invités à assister aux journées professionnelles de la Biennale, avec frais d'avion, de visa et d'hébergement pris en charge.