Pedro Gonçalves et l'Angola ont de quoi pester. À l'approche du huitième de finale de la CAN contre la Namibie, samedi 27 janvier, les Palancas Negras souffrent déjà de trois absents, dont deux pour des raisons pas tout à fait sportives.
Avec la Mauritanie, la Namibie était probablement l'adversaire le plus abordable des huitièmes de finale de cette CAN 2024 pour l'Angola. Et pourtant, les Palancas Negras, qui n'ont pas passé le premier tour depuis 2010 (quart de finale), se présenteront avec un groupe quelque peu affaibli. Au fil des matches de la phase de groupe, Pedro Gonçalves, le sélectionneur portugais de l'Angola, a vu ses troupes s'amenuiser quelque peu.
À commencer par Nino Fortuna, dont la blessure, « une déchirure musculaire de niveau 2 » contractée lors du match contre la Mauritanie, selon sa fédération, l'a forcé à rentrer en Belgique. L'arrière droit, composante de la défense angolaise ayant disputé l'intégralité des deux premiers matchs, « est rentré dans son club de La Gantoise pour se soigner », a expliqué Pedro Gonçalves à l'AFP. Ce dernier ne désespère toutefois pas le voir revenir si ses hommes poursuivent l'aventure en Côte d'Ivoire.
S'il n'y avait que ça... Le pendant droit de Nino Fortuna dans la défense à cinq qu'avait aligné Gonçalves contre l'Algérie a également fait ses valises. Pour « des raisons disciplinaires », a expliqué le coach, resté évasif malgré les interrogations sur le sujet à plusieurs reprises en conférence de presse. Avant de préciser qu'il s'agissait de protéger l'équipe de toute atmosphère négative sur le terrain. Après le premier match contre les fennecs, le défenseur droit, qui avait été utilisé comme un piston dans une défense à cinq, avait été écarté par sa fédération et remplacé le 24 janvier par le défenseur central du Petroleos Luanda (Première division angolaise).
Autre cas disciplinaire s'il en est, le milieu de terrain Benedito Mambuene Mukendi. N'ayant pas joué la moindre minute lors des deux premiers matches du tournoi, il a purement et simplement décidé de faire ses valises. À la veille d'affronter la Namibie, Pedro Gonçalves est resté laconique sur ce cas : le joueur « a préféré rentrer au pays, car il ne jouait pas assez ». Pas l'ambiance idoine pour un groupe qui visera à Bouaké sa qualification pour le troisième quart de finale de son histoire dans la compétition (2008, 2010).
