Algérie: Les crédits immobiliers de la finance islamique auront les mêmes avantages que les financements classiques

ALGER — Le ministre des Finances, Laaziz Faid a fait savoir, jeudi à Alger, qu'un décret exécutif sera bientôt approuvé, lequel permettra d'accorder aux produits de la finance islamique pour le financement de l'achat d'un logement, les mêmes avantages que ceux accordés au niveau des banques traditionnelles.

Lors d'une plénière à l'Assemblée populaire nationale (APN) consacrée aux questions orales et présidée par Moundir Bouden, vice-président de cette instance parlementaire, M. Faid a précisé que le texte, présenté au cours de ce mois lors d'une réunion du Gouvernement pour une deuxième lecture, vise à réduire la marge bénéficiaire des crédits immobiliers accordés par les banques et les institutions financières aux bénéficiaires dont les revenus ne dépassent pas un montant déterminé par rapport au salaire national minimum garanti (SNMG).

A une question du député Ali Bensebgag (Indépendants) sur l'adoption d'un impôt unique de 25 % sur toutes les activités économiques, le ministre a affirmé que la volonté du Gouvernement d'élargir la base fiscale en diversifiant les régimes fiscaux applicables à la plupart des contribuables, procède du principe d'égalité et de répartition équitable de la charge fiscale.

Toujours dans le cadre de la politique d'élargissement de la base fiscale, le ministère a entamé, à travers la Direction générale des impôts (DGI), la concrétisation de réformes concernant la taxe foncière, l'assujettissement des activités exercées sous le régime de l'auto-entrepreneur à l'impôt forfaitaire unique (IFU) de 5 %, avant d'être revu à la baisse à 0,5%, ainsi que l'activation de l'application de l'impôt sur la fortune (IFS), après les difficultés rencontrées dans son application".

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A une autre question du député Abderrahmane Salhi (Front El Moustakbal), autour de l'extension du tramway d'Ouargla (3 km), M. Faid a indiqué que les prérogatives de levée de gel sur les projets relèvent des ministères concernés qui se doivent de formuler une demande au Premier ministre qui, à son tour, demande au ministère des Finances, l'examen de la possibilité de financer le projet.

Le Premier argentier du pays a tenu à rappeler dans ce sens, que le ministère des Finances affecte les enveloppes financières aux différents projets dans le pays", "dans les limites autorisées par la loi de finances".

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