Algérie: L'auteure Alima Abdhat - Au nom de la vie et du partage

ALGER — Vivre pleinement sa vie dans l'ouverture, le partage et le respect des autres est une valeur universelle, érigée sur le socle du vivre ensemble et de l'humanisme que l'auteure Alima Abdhat prône dans ses poésies qui se dressent telle une tribune pour revendiquer le bien être, dénoncer l'injustice et rappeler la profondeur historique de l'abjection et la barbarie sioniste.

Ainsi, pense-t-elle, la poésie est un "Appel", mais au sens d'"aspiration", "mobilisation" ou encore de "revendication", qu'elle tente de traduire à travers le lyrisme de la poésie, dont le rôle serait de "rompre les digues et dégivrer les mers intérieures" en chaque individu, estimant que le droit à disposer de sa vie est "le fondement même de la liberté humaine" tout en se gardant, de tout "individualisme" isolant car, précise-t-elle, "nous vivons avec les autres".

Parlant de son dernier recueil, l'auteur explique qu'il est présenté comme une "illustration cinématographique", une métaphore consistant à "recueillir des images et impressions disparates, oubliées et reléguées voire refoulées aux arrière-plans, mais qui demeurent indélébiles comme des tatouages sur une chair (d'où le titre du recueil)" qu'elle a tenté d'ordonner au mieux dans un montage de "rushes" récupérés des "fonds de tiroirs de la mémoire" pour les rendre en cinq thématiques complémentaires d'une même vision existentielle.

Evoquant la "frustration d'un ressourcement inachevé dans la langue arabe classique", la poétesse rappelle son attachement naturel à ses racines, précisant que dans ses poésies, l'utilisation du Français n'intervenait que sur le plan formel, c'est à dire celui de la langue, alors que le discours, lui, est entièrement dédié à la Culture et au terroir algériens.

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Dans "L'oiseau du soleil", une des poésies poignantes de son dernier recueil, Alima Abdhat rappelle, à qui voudrait bien l'entendre, la détresse absolue du peuple palestinien par la voix d'un oiseau qui dit "venir d'un pays où les chemins sont des entonnoirs menant tous à un Mur ...".

Dans un plaidoyer poétique aux vers libres déployés tel un réquisitoire à l'esthétisme révolté, Alima Abdhat énumère les chefs d'accusations sur lesquels les criminels de l'entité sioniste doivent répondre devant la justice et l'histoire.

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