Sara Lune, Blanche, et Marie Eloge. Ces noms sont de fausses identités qu'utilisait monsieur Akechi pour faire chanter dame Okeni L. Se faisant passer pour une femme lesbienne sur les réseaux sociaux, Akechi un homme d'une trentaine d'années a réussi à avoir des photos nues de dame Okeni.
Des vidéos où l'on pouvait voir cette dernière en train de faire l'amour virtuellement. Désormais, en possession de plusieurs images compromettantes, il a mis en marche son plan. Sous une autre identité, il l'a menacé de diffuser toutes ces images à ses proches et sur les réseaux sociaux. Si, elle n'envoyait pas immédiatement la somme de 100.000 francs CFA et refusait d'avoir des rapports sexuels avec lui.
« Je te donne jusqu'à 17 heures, si tu n'envoies pas l'argent ou tu ne sors pas avec moi, je vais taper fort ! », a écrit monsieur Akechi à sa victime. Craignant de ternir son image, dame Okeni a fait parvenir la somme de 20.000 francs Cfa à son harceleur. Troublée, elle trouve la force d'en parler à un proche qui l'encourage à aller à la police. Une enquête est ouverte et monsieur Akechi est pris la main dans le sac.
Le jeudi 25 janvier au tribunal d'Abidjan, il reconnaît les faits et demande la clémence du juge en promettant de ne plus jouer à ce mauvais jeu. Le juge l'a condamné à 36 mois de prison ferme et à payer 500.000 francs d'amende. Aux dires du juge, l'acte du sieur Akechi pouvait écourter la vie de la victime parce que de nombreuses personnes vivant cette situation se sont malheureusement suicidées pour éviter la honte. S'adressant à l'assemblée présente à l'audience, il a conseillé de ne jamais envoyer d'image compromettante à qui que ce soit pour éviter d'être victime d'un harcèlement.