Ils étaient plus de 300 candidats à se présenter, samedi 27 janvier, aux primaires parlementaires du parti présidentiel. Un moment politique, émaillés de quelques heurts, mais qui est arrivé à son terme. On sait maintenant qui seront les membres du Nouveau parti patriotique qui affronteront leurs opposants lors des élections générales du 7 décembre. Ou plutôt, qui ne participeront pas à la prochaine course au parlement : parmi les déçus des primaires, des députés jusqu'alors bien installés.
Sarah Adwoa Safo a été élue pour la première fois il y a plus de dix ans. Autant dire que la chute a été brutale pour la désormais ex-députée de la circonscription de Dome-Kwabenya, la plus peuplée du Ghana. Celle qui est également ministre de l'Égalité des sexes, de l'enfance et de la protection sociale a récolté trois fois moins de voix que son opposant.
Sarah Adwoa Safo n'est pas la seule membre du gouvernement à avoir été chassée de la course au parlement : la ministre de la Santé, celle de l'assainissement et des eaux et le ministre des Entreprises publiques ont également été battus.
Au total, une vingtaine de députés - sur la centaine qui jouaient leur place - ont été remplacés. Les autres sont confirmés pour participer aux élections du 7 décembre ; ils devront à nouveaux affronter les candidats du Congrès démocratique national, le parti d'opposition actuellement en tête dans les sondages.
Certaines circonscriptions, moins d'une dizaine, ont tout de même vu leurs primaires reportées par décisions de justices. D'autres ont connu certains heurts, comme dans la circonscription de Yendi où des électeurs ont déchiré, jeté des bulletins de votes. Un homme a d'ailleurs été arrêté par la police, selon un communiqué des autorités.