Cameroun: La rémunération de la copie privée au cameroun 34 ans déjà qu'est-ce qui coince?

28 Janvier 2024

Si la Côte d'Ivoire, le Burkina Faso et partout ailleurs récoltent en moyenne par an 4 millards issue de la rémunération pour la copie privée. Pourquoi au Cameroun sa tarde encore?

Le déblocage de la rémunération pour la copie privée des phonogrammes et vidéogrammes était donc au centre des échanges tenue ce 26 janvier au Centre Culturel Ubuntu situé à Yaoundé dans la capitale politique du Cameroun.

Une initiative de l'association non gouvernementale "The Music Club" qui milite en faveur des problèmes que rencontrent l'artiste musicien camerounais.

Au panel des échanges des noms bien connus dans l'univers musical camerounais Ruben BINAM promoteur du Centre Culturel Ubuntu, Aladji TOURE PCA SCDV, Sam MBENDE PCA CMC, HOUADJIE NKOUOKAM the music Club A.D.G, Elie Walter NGAMBI membre the music Club.

Prêt de deux heures d'échanges, d'explications, d'éclairages sur le statut juridique concernant le fonctionnement de la copie privée, une rémunération destinée à 25% pour les auteurs, 25% artistes interprètes, 25% pour les producteurs de phonogrammes et vidéogrammes.

D'entrée de jeux il faudra savoir que la "copie privée" consiste à l'usage privée d'enregistrement d'une musique dans un support donnée ( CD, clés USB, DVD etc.).

Il en ressort que bon nombre d'artistes présent lors de cette conférence publique n'avaient pas assez d'informations sur la copie privée,car très souvent habitué au bataille sans relâche sur le droit d'auteur.

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Précisons que le but et l'enjeux de cette conférence publique consistait à faire un lobbing pour mettre en place 2 ou 3 arrêtés qui fixe l'exploitation de la copie privée au Cameroun, besoin de l'appui de l'administration de l'assiette par le ministère des finances .

Quelques points de Blocage de la copie privée au Cameroun.

D'après l'artiste Sam MBENDE par ailleurs PCA de la CMC lors de sa prise de parole cela fait 34 ans déjà que ce phénomène perdure. Dans les années 2004 il a entrepris des démarches au ministère des arts et de la culture , premier ministère avec l'élaboration des textes qui fixe l'exploitation de la copie privée au Cameroun aucune suite n'a été trouvé, je suis même allée à la présidence de la république le document en question n'avait pas été transmis au service en charge , après investigation de ce dernier,il en ressort qu' une mafia se tisserait entre le ministère des postes et télécommunications, ministère des arts et de culture et la primature.

Précisons qu'au cours de cette conférence publique 6 ces fameux textes et documents entrepris par L' artiste ont été présenté séance tenante. Notons tout de même que le ministère des arts et de la culture était invité pour prendre part à cette conférence qui malheureusement a brillé de son absence.

À l'issu de cette présentation des faits émis par Sam MBENDE sur la copie privée au Cameroun un plaidoyer des regroupements professionnels des titulaires de cette redevance a été émise .

D'après madame Élise Mballa MEKA, nous devons montrer au gouvernement ce qui perd face à cette copie privée ;pour Serge RAFRICK modifié la loi 2000 , ensuite faire le plaidoyer au niveau de l'assemblée nationale et au Sénat .en somme une mobilisation collective des artistes , soutien des mouvements tels que the music Club pour le déblocage des textes mis en place par Sam MBENDE sur la copie privée souligne M. HOUAJIE NKOUOKAM the music Club A.D.G. il précise également d'ici la fin d'année une solution sera trouvée pour que l'artiste Camerounais jouisse de ce droit qui reste encore malheureusement incompris des décideurs camerounais.

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