Le Sommet Italie-Afrique s'est ouvert lundi à Rome. Le Togo est représenté par Robert Dussey, le ministre des Affaires étrangères.
Enjeu de cette conférence: le dévoilement du "plan Mattei", du nom d'Enrico Mattei, fondateur de l'Eni (le géant énergétique public italien), qui, dans les années 1950, préconisait un rapport de coopération avec les pays africains, en les aidant à développer leurs ressources naturelles.
L'Italie, qui préside cette année le G7, s'est engagée à faire du développement de l'Afrique un thème central de son mandat, en partie pour accroître son influence sur un continent où des puissances telles que la Chine, la Russie, la Turquie, l'Inde et le Japon ont accru leur poids politique.
Ce sommet se tient après le retrait de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao) du Burkina Faso, du Mali et du Niger, où des militaires ont pris le pouvoir par la force.
Ces trois pays ne sont pas représentés à Rome.
Rome espère impliquer tous ces acteurs internationaux dans la mise en place de son plan sur des axes de développement aussi variés que l'éducation, les systèmes de santé ou l'eau.