A l'analyse de la nouvelle donne qui s'est introduite dans les relations déjà tendues entre la CEDEAO et ces pays qui ont vu venir à leur tête ces dernières années des régimes issus de putsch, le président national du Parti des Togolais, Nathaniel Olympio, voit mal la sérénité régner dans les rangs de l'instance sous-région. Pour ce leader politique togolais, la CEDEAO court vers une dislocation. Lisez !
Vrai cauchemar pour la CEDEAO
Ce 28 janvier 2024, la nouvelle est tombée soudainement. Le Burkina Faso, le Mali et le Niger annoncent leur sortie de la CEDEAO. C'est une première, en dehors du cas isolé de la Mauritanie en 2000.
Trois pays à la fois, cela fait beaucoup, surtout dans un contexte sécuritaire instable dans le Sahel, avec la résurgence d'une forte convoitise des grandes puissances dans la région. Nous sommes sans doute aux portes de l'inconnu.
L'onde de choc fragilisera davantage la CEDEAO, avec un risque évident de dislocation, et se fera sentir bien au-delà.
S'il est prématuré de parler de l'émergence et de l'enracinement d'un Ordre africain, il est néanmoins évident que cela symbolise l'échec de l'organisation sous-régionale, par sa politique menée les 15 dernières années, mais aussi l'échec de la politique de l'Occident en Afrique de l'Ouest.
Le proche avenir nous situera plus sur soubresauts de l'onde de choc.
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