Suspendue depuis un moment, le parti « Les Souverainistes » va reprendre sous peu sa tournée nationale dénommée "Mbongui Tour", consacrée aux échanges avec la population, a annoncé, le week-end dernier, le président de cette formation politique d'opposition, Uphrem Dave Mafoula, lors d'un échange de vœux avec la presse.
Face aux journalistes, Uphrem Dave Mafoula a fait savoir qu'après avoir bouclé le département Pool et amorcé celui des Plateaux où il a déjà été à Djamabala, le parti va renouer bientôt avec ses descentes à la base à travers le pays. Des rencontres que la formation politique d'opposition a initiées pour échanger avec la population lambda en vue de recueillir ses doléances afin d'alerter le gouvernement.
« Nous allons bientôt renouer avec notre tournée nationale "Mbongui-Tour", une initiative que nous estimons bénéfique pour apaiser, rassembler et reconstruire notre pays », a indiqué Uphrem Dave Mafoula.
Parlant de la gestion du pays, le président du parti "Les Souverainistes" a souligné que les Congolais ne profitent pas encore de la richesse nationale. Il estime que le gouvernement n'a pas tenu ses engagements dans l'amélioration des conditions de vie de la population. Trois ans après la réélection du chef de l'Etat, Uphrem Dave Mafoula reste dubitatif sur un changement qui pourrait advenir.
« Notre pays n'a plus besoin d'un cercle d'amis dépassés par les enjeux du moment. Le gouvernement a montré les symptômes de son épuisement. Son impuissance devant les problématiques des Congolais est non seulement notoire, mais fait perdre également le temps et l'énergie à notre pays au moment où il a besoin de redoubler d'efforts », a-t-il indiqué.
Sur le volet politique, Dave Mafoula a fait savoir que le Congo a déjà « traversé des épreuves tout au long de son histoire mais a su se relever et surmonter les difficultés». Pour ce faire, il invite le chef de l'Etat à « s'inspirer de notre passé pour que le pays retrouve la voie des équilibres ». Par ailleurs, il plaide pour la libération d'André Okombi Salissa et de Jean Marie Michel Mokoko, en prison depuis quelques années.
