Afrique-Italie - Pour une relation forte et structurée

Sommet Italie-Afrique tenus à Rome
analyse

Le sommet Italie-Afrique s'est ouvert le 29 janvier au siège du Sénat italien, peu avant la réception par la présidente du Conseil des ministres italien, Georgia Meloni, des présidents africains dont le Congolais Denis Sassou N'Guesso, des représentants de l'Union européenne et des personnalités issues du système financier mondial.

Dans son allocution, la présidente du conseil des ministres italiens a déclaré que la vocation naturelle de son pays est d'être un pont entre l'Afrique et l'Europe à travers la société pétrolière Eni. « Nous avons, au cours de l'année, l'intention de créer un nouvel instrument financier pour faciliter les investissements privés », a-t-elle annoncé, avant de préciser que l'Italie qui assure cette année la présidence du G7 entend accorder une place de choix à l'Afrique qu'elle ne considère guère comme un continent pauvre.

A propos de l'immigration clandestine, a-t-elle poursuivi, l'Italie préconise, d'un côté, de pouvoir déclarer la guerre aux passeurs et de l'autre d'oeuvrer pour offrir aux Africains une alternative faite d'opportunités, de formations et d'immigrations légales.

De son côté, le président en exercice de l'Union africaine (UA) et président des Comores, Azali Assoumani, a salué l'excellence des liens de coopération qui unissent l'Italie à l'Afrique, matérialisés par la présence des entreprises italiennes sur le continent contribuant ainsi fortement à l'activité économique. Il a rappelé, par ailleurs, que l'Afrique reste ouverte à l'expertise de ses partenaires faisant ainsi allusion à la Zone de libre échange continentale africaine dont l'Italie est sollicitée pour faire triompher cette grande ambition panafricaine.

Pour sa part, le président de la Commission de l'UA, Moussa Faki Mahamat, a indiqué que l'Afrique ne se présente pas à ses partenaires comme une mendiante ; mais plutôt comme un allié déterminé à discuter de la nouvelle approche de coopération qui ne remet pas en cause la liberté de choix des partenaires qui est un sacro-saint principe de l'UA.

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