Neuf conseillers du Conseil supérieur de la communication (CSC) ont prêté serment devant le Conseil constitutionnel, le lundi 29 janvier 2024 à Ouagadougou.
Nommé en Conseil des ministres en sa séance du mercredi 24 décembre dernier, les nouveaux membres du Conseil supérieur de la communication (CSC) avaient au moins 21 jours pour prendre fonction. Chose faite, hier lundi 29 janvier 2024. C'est après avoir dit cette formule : « Je jure solennellement de bien et fidèlement remplir ma fonction de membre du Conseil supérieur de la communication en toute indépendance et impartialité, de façon digne et loyale et de garder les secret des délibérations », que le président du Conseil constitutionnel, Barthélemy Kéré, leur a renvoyé les neuf nouveaux membres du CSC à leur fonction.
Mais après, le président Kéré les a rappelés quelques unes de leurs missions qui sont, selon lui, de veiller à l'application de la législation et de la règlementation relative à la communication au public, de promouvoir la liberté d'expression et le droit à l'information, de veiller au respect du pluralisme et de l'équilibre de l'information dans les entreprises de communication audiovisuelle, de presse écrite et en ligne, de veiller au respect de l'éthique professionnelle par les entreprises de communication audiovisuelle, de presse écrite et en ligne privées et publiques et par les animateurs et journalistes professionnels, etc.
« Vous serez donc amenés à vous prononcer, comme une juridiction, sur des questions dont vous serez saisis et le serment que vous venez de prêter traduit toute la délicatesse de vos fonctions. C'est une lourde responsabilité au regard de la diversité des médias et la complexité de leurs missions. Mais vous n'aurez de compte à rendre qu'à la loi, aux valeurs et aux principes qui caractérisent votre fonction de conseiller », a-t-il précisé. Et au regard des différents curriculums vitae, le président Kéré leur a avoué que loin d'être un frein pour le fonctionnement de leur collège de conseillers, cette diversité est un atout pour mieux apprécier les questions qui leur seront soumises sous différents angles.
« A chaque fois que vous serez sollicités, faites preuve de professionnalisme et faites appel à vos valeurs humaines, car de vos décisions dépendent assez souvent l'intérêt de millions de Burkinabè », leur a-t-il dit. M. Louis Modeste Ouédraogo a avoué après la prestation de serment qu'il mesure la responsabilité qui est le sien en tant que membre du CSC. Alors, il s'est engagé conformément à leur formule, à travailler à respecter le serment prononcé.