Le parti Les Démocrates et trois autres formations de l'opposition refusent tout réaménagement du calendrier électoral pour les élections générales de 2026, comme demandé par la Cour constitutionnelle le 04 janvier dernier. Ils rejettent également toute réforme constitutionnelle en réponse à un projet d'un député du camp Talon. Ils se sont réunis à Cotonou lundi.
Le 20 janvier dernier, Patrice Talon a invité les trois groupes parlementaires de l'Assemblée nationale pour échanger sur l'arrêt de la cour. Ce jour-là, les Démocrates avaient réservé leur réponse. C'est ce lundi 29 janvier qu'ils ont organisé une réunion de concertation pour faire connaitre leur position. Dans le communiqué final, ils opposent un refus catégorique à tout réaménagement du calendrier électoral.
Vendredi 26 janvier, le président du groupe parlementaire Bloc républicain, du camp Talon, a introduit une proposition de loi de révision de la Constitution. Pour Assane Seibou, c'est la voie idéale pour faire les corrections une fois pour toutes. Sa proposition majeure est d'organiser la présidentielle avant les législatives.
Ce n'est pas une bonne idée, selon Eric Houndété, le numéro 2 des Démocrates qui propose plutôt de déplacer « la date de dépôt des candidatures de 60 ou de 65 jours et en toute tranquillité, cette question sera réglée, sans qu'on ait besoin d'aller modifier la Constitution. Cette démarche de nos collègues laisse transparaître une manoeuvre ».
Le communiqué annonce des propositions compilées dans un mémorandum qui sera présenté au parlement le moment venu.