*C'est une lueur d'espoir pour des milliers des congolais disséminés à travers toute l'étendue du territoire national. Le second mandat du Président de la République, Chef de l'Etat, Félix Tshisekedi Tshilombo, débute, manifestement, sur un nouveau rythme. En effet, le Gouvernement de la République, sous la conduite du Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, a pris, justement, dans le cadre du Contrat chinois, tel qu'il a été récemment revisité, la mesure de consacrer, pour la seule année 2024 en cours, une importante somme de 624 millions de dollars américains pour la construction et l'amélioration des routes d'intérêt commun à travers l'ensemble du pays. Telle est la révélation de M. Alexis Gisaro, le Ministre d'Etat en charge des Infrastructures, Travaux Publics et Reconstruction, qui l'a annoncée et confirmée devant la presse ce lundi 28 janvier 2024, au cours d'un briefing organisé par le Ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya Katembwe, à la Radiotélévision Nationale Congolaise (RTNC). L'Inspecteur Général de l'IGF, Jules Alingete, et le Directeur du Cabinet adjoint du Chef de l'Etat en charge de l'Economie et Finances, André Wameso, étaient, exceptionnellement, associés à ce rendez-vous de redevabilité et de transparence dans la gestion de la Res Publica.
Dans ses propos luminaires, le Ministre Alexis Gisaro a indiqué, en effet, que cette fois-ci, la priorité sera accordée aux routes ayant pour vocation de désenclaver le territoire congolais, appelées communément Routes Nationales (RN en abrégé), qu'il faudrait non seulement construire, mais aussi et surtout, moderniser et entretenir, pour le bonheur des populations congolaises. Pour lui tout comme pour le Porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya, c'est un grand succès à mettre à l'actif du Président Tshisekedi, au seuil de ce second quinquennat de tous les enjeux.
Rééquilibration du contrat chinois
« La République démocratique du Congo avait conclu en avril 2008 une Convention de collaboration avec un groupe d'entreprises chinoises afin que nous puissions développer ensemble un projet minier et des projets d'infrastructures. Vous savez que notre pays regorge des ressources naturelles importantes... Il a plus donc aux autorités de l'époque de pouvoir mettre en jeux ces ressources et pourvoir faire un échange contre infrastructures. Donc, l'objectif recherché dans cette Convention de collaboration était, effectivement, de développer nos infrastructures. Quinze ans plus tard, le constat était de dire que les choses n'évoluaient pas selon le rythme souhaité. C'est ainsi que le Président de la République, Chef de l'Etat, Son Excellence Monsieur Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, avait donné des instructions au Gouvernement de pouvoir travailler sur un rééquilibrage de cette Convention de collaboration afin de lui redonner véritablement sa quintessence qui était celle d'obtenir des infrastructures à la hauteur des défis que nous avons en République démocratique du Congo, un pays continent », a souligné Alexis Gisaro.
Ce dernier a indiqué, par ailleurs, que pour l'ensemble de la RDC, les défis en termes d'infrastructures routières voltigent autour de 58 mille kilomètres. Il a évoqué, en outre, que cette Convention de collaboration avec la partie chinoise avait défini, au départ, un budget d'environ 3 milliards de dollars américains avant la phase de rééquilibrage, qui a revu à la hausse ce même budget à hauteur de 7 milliards USD.
« Ce contrat avait défini un montant d'investissements en infrastructures d'à peu près 3 milliards. Je suis heureux de vous informer que les 7 milliards dont vous avez entendus parler, c'est effectivement ce que nous avons pu obtenir. Nous sommes passés de 3 à 7 milliards. Ce qui veut dire qu'on a plus que doublé le montant alloué aux infrastructures. En termes de rythme de consommation de ces investissements, nous avons alloué 624 millions de dollars pour la construction des routes chaque année », a rassuré, en sus, M. Alexis Gisaro.
Jules Alingete a, lors de son intervention, réaffirmé sa détermination à veiller au strict respect des engagements dans le cadre de cette Convention de collaboration qui, visiblement, sera d'un grand apport pour la réduction des écarts de vie et l'amélioration du vécu quotidien des congolais.