L'Union européenne est prête à apporter son soutien au ministère de l'Industrialisation et du commerce afin d'appuyer techniquement l'État malgache dans son développement industriel.
Les bases posées, place à l'action. Les jalons d'une coopération plus poussée entre l'Union européenne et les autorités du ministère de l'Industrialisation et du commerce viennent d'être établis. En effet, les organisations internationales ne regardent pas d'un oeil passif l'évolution du climat des affaires et des investissements dans la Grande île. Preuve en est donnée avec cette nouvelle confirmation de l'Union européenne qui s'engage à soutenir le pays dans son objectif de capter plus d'investisseurs et de développeurs.
Une rencontre dans ce sens a eu lieu hier entre Edgard Razafindravahy, ministre de l'Industrialisation et du commerce, et Isabelle Delattre Burger, ambassadrice de l'UE à Madagascar. Cette dernière a laissé entendre lors de sa rencontre avec le membre du gouvernement que «l'UE est prête à soutenir techniquement l'État malgache par rapport à son développement industriel et les investissements à Madagascar», assure-t-elle hier au siège du MIC à Ambohidahy. Il faut le dire, le monde des investissements continue d'évoluer.
Engagement
Ainsi, l'Union européenne s'attèlera à scruter avec le MIC des développeurs de projets expérimentés pour soutenir le développement de l'industrie, de l'entrepreneuriat et des investissements, comme le soutien l'ambassadrice de l'UE.
Les différentes réformes entreprises par le pays depuis quelques temps semblent redorer le ciel du climat des affaires, actuellement, et ne laissent pas les différents partenaires de marbre. En effet, qui aurait pu imaginer une décennie, voire quelques années auparavant, une collaboration entre l'État et le secteur privé dans le cadre de l'Industrialisation de la Grande île? Et pourtant, cela a été possible. « Les outils pour happer plus d'investisseurs et de développeurs de projets sont déjà mis en place. L'État et les autorités sont prêts à collaborer avec le secteur privé et surtout les diverses organisations internationales pour améliorer le climat des affaires », assure pour sa part Edgard Razafindravahy.
Le précédent quinquennat a en effet été mis à profit pour instaurer un environnement des affaires plus incitatif et plus performant. Une nouvelle loi sur les investissements a par exemple été instaurée récemment, favorisant ainsi le développement des entreprises locales et l'utilisation de capitaux à Madagascar. Il y a aussi le pacte sur l'industrialisation qui lie le secteur privé et l'État dans une programmation industrielle, visant à accroître le poids de l'industrie malgache à 30% de son Produit intérieur brut d'ici 2040.
Un engagement qui se matérialise avec la mise en place du Conseil national pour l'industrialisation de Madagascar (CNIM). Tout cela joue en faveur de la Grande île dans son opération de séduction des investisseurs.