Depuis la nomination des nouveaux membres du gouvernement à la mi-janvier, la déclaration de patrimoine tarde à se concrétiser pour la plupart des ministres. Toutefois, une lueur d'exemple émerge avec l'initiative du ministre de l'Environnement et du Développement durable, Max Fontaine, qui a effectué sa déclaration auprès de la Haute cour constitutionnelle (HCC) à Ambohidahy hier.
Obligations légales
Max Fontaine, déjà bien connu dans le monde des affaires avec sa société Bondy spécialisée dans la Responsabilité Sociale de l'Entreprise (RSE), a choisi d'être en avant-garde dans la démarche de transparence en dévoilant ses avoirs auprès de la HCC. Sur la page Facebook de son ministère, le jeune ministre a partagé l'importance de lutter contre la corruption au sein de son département, insufflant ainsi un message fort et positif. En prenant les devants, Max Fontaine montre que la transparence et la déclaration de patrimoine ne sont pas seulement des obligations légales, mais également des moyens concrets de renforcer la confiance du public dans le gouvernement.
Exception
Cependant, l'exemple de Max Fontaine semble être, pour le moment, une exception au sein du gouvernement, où la majorité des nouveaux ministres hésitent encore à entamer le processus de déclaration de patrimoine. Malgré l'importance de cette démarche en matière de transparence et d'intégrité, la liste des membres du gouvernement ayant entrepris cette procédure est loin d'être complète. Elle n'est, d'ailleurs, pas encore disponible sur le site web de la Haute cour constitutionnelle.
Ethique
L'action du ministre Max Fontaine met en lumière la nécessité pour les autres membres du gouvernement de suivre cet exemple positif et d'assumer la responsabilité de déclarer publiquement leurs avoirs. Cela contribuerait non seulement à renforcer la confiance du public mais également à ériger des normes éthiques élevées au sein de l'appareil gouvernemental, créant ainsi un environnement propice à la lutte contre la corruption.