La province du Sud-Kivu a enregistré cinquante-cinq cas de lèpre en 2023, contre une centaine les années antérieures, selon la coordination provinciale du Programme national de lutte contre la Lèpre et la tuberculose, (PNLT).
Le médecin coordonnateur du PNLT, le docteur Birembano Freddy, a présenté ces chiffres à la presse à l'occasion de la commémoration de la journée mondiale de lutte contre la lèpre célébrée chaque dernier dimanche du mois de janvier.
Les personnes les plus touchées sont des hommes et femmes adultes, mais aussi quelques cas d'enfants de moins 5ans, dont le taux de contamination s'élève à 5%.
Le PNLT se félicite cependant de la baisse de la courbe de contamination et de propagation de la maladie comparativement aux années antérieures.
Le docteur Birembano Freddy appelle à renforcer la surveillance afin de prévenir la lèpre au sein des communautés :
« Bien que la tendance soit à la baisse aujourd'hui, parce que si nous comparons les données des dix dernières années, nous sommes passés d'une centaine de cas, contre 55 cas pour l'année 2023 ».
Il rappelle cependant la nécessité de continuer de sensibiliser, de rechercher de nouveaux cas, de prévenir de nouvelles infections, et de traiter les malades qui sont dépistés.
Le Sud-Kivu est l'un des foyers de la lèpre en République démocratique du Congo (RDC). Le pays reste parmi les quatre au monde qui notifient le nombre le plus important des lépreux.
La RDC notifie environ trois à quatre mille cas par an.