Dans une vidéo fait en vernaculaire, le leader du parti politique « Les Démocrates »n et ancien député Nicodème Ayao Habia, a pris fait et cause pour les populations paysannes de sa préfecture, qui souffrent le martyr dans la cohabitation avec les peuhls (encore appelés les Foulanis) en période de transhumance.
S'il ne se positionne pas contre la transhumance, et l'élevage des bœufs dans la préfecture de l'Avé, d'où il est originaire, le patron des Démocrates, est amer contre ce qui s'apparente à une impunité qui couvre les peuhls lors que leurs troupeaux en viennent à détruire les cultures des pauvres populations paysannes
« Quand les troupeaux de bœufs confiés aux Foulanis détruisent les cultures, et que les populations veulent en parler, on les fait convoquer à la gendarmerie, on les interpelle et on les défère à la prison. Ça doit cesser. Ce n'est pas une bonne chose. Les pauvres populations font leur culture, les troupeaux de boeufs viennent détruire les cultures. Avec la complicité de certains chefs traditionnels, on emprisonne les victimes. Les CB et Commissaires qui font de ces genres de choses doivent savoir que ce n'est pas du tout une bonne chose. Ils doivent arrêter ça. En tout cas, tous ceux qui font cela nous enregistrons leur nom pour demain. L'impunité n'est pas du tout une bonne chose », interpelle M. Habia.
Au fait de l'actualité, il se demande si Faure aurait pu effectuer sa visite autrefois faite sur le terrain, sur certains projets de cultures à grande échelle, si les Foulanis ont fait détruire les cultures là.
C'est une interpellation qui doit amener les différents acteurs concernés par cette affaire de transhumance à penser à une cohabitation pacifique et saine entre peuhls et les populations autochtones des localités où ils vont faire paître leurs bêtes.