Ça polémique entre fanatiques sur la Coupe d'Afrique. On critique, on diagnostique et on décortique. Ça explique, ça réplique et ça revendique.

La rhétorique classique des statistiques divise le public. Patrick a son pronostic. Cédric a son pronostic. Frédéric a son pronostic. Des pronostics répondent à des logiques patriotiques. Antiques, ces pronostics étaient automatiques et les scores soviétiques.

La logique footballistique n'est plus dogmatique. Dynamique, elle est plutôt scientifique qu'artistique. La pratique classique des participations symboliques ou honorifiques relève du néolithique.

Stratégique, tactique et technique, la bataille est énergique, homérique et épique. Physique et athlétique, elle est aussi psychologique, voire psychique.

Tantôt frénétiques, tantôt comiques, foisonnent les chroniques footballistiques, constellées de rubriques. Ce périodique rendez-vous de l'Afrique en République ivoirienne, terre pacifique, philanthropique et magnifique, s'annonce hystérique, magnétique et magique.