Alors que la présentation de la PGE par le Premier ministre, Christian Ntsay, est attendue demain à l'Assemblée nationale malgache, la déclaration de Politique générale du chef de gouvernement français, Gabriel Attal, a eu lieu hier au palais bourbon devant les députés français. Elle était très attendue car elle s'est déroulée en pleine manifestation des agriculteurs, demandant l'application de mesures nécessaires à leur survie. Le discours du jeune Premier ministre a été marqué par le ton vif qu'il a employé et a permis de connaître tous les aspects de la politique qu'il compte conduire pour la France.
Un Gabriel Attal très vif pour son premier discours
Ce discours de Politique générale de Gabriel Attal a été dans l'ensemble bien perçu par les observateurs. Il a été très offensif et a adopté une attitude volontariste. Il a utilisé un langage clair, sans recourir à des formules alambiquées pour détailler un programme de mesures touchant tous les secteurs de la société. L'opinion attendait des formules simples, il s'est adressé à elle de manière directe, parlant des salaires sans utiliser des termes techniques trop compliqués.
Il a, certes, employé le mot « désmicardisation », mais ses explications ont permis de comprendre le sens de la démarche qu'il désirait adopter. Il a eu une pensée pour les employés chargés du nettoyage des entreprises qu'il voulait voir travailler pendant la journée et non la nuit comme cela se faisait depuis toujours. Il a annoncé sa volonté de lutter contre l'insécurité, en détaillant les objectifs qu'il désirait atteindre dans les quartiers sensibles. En matière d'énergie, il a affiché sa volonté de développer la production d'électricité provenant du nucléaire. Il a développé les thèmes qu'Emmanuel Macron avait présentés lors de sa conférence de presse sur TF1, à savoir les différents aspects du réarmement de la France.
Il s'est singularisé en affirmant que le pays avait le plus jeune Premier ministre de la Ve République, qui plus est homosexuel. Il n'a pas annoncé de mesures phares pour les agriculteurs alors que ces derniers attendaient une nette amélioration de leur sort. Il s'est enfin déclaré comme un adversaire résolu du Rassemblement National. Les commentateurs ont conclu que c'est lui qui mènerait la bataille des "Européennes" contre le parti de Marine Le Pen.