En partenariat avec le PAVART (Programme d'Appui à la Valorisation des Ressources Territoriales) visant à valoriser les ressources territoriales pour un développement durable), la Maison Hapsatousy et Greentech Afrique ont présenté leur usine de transformation des ressources locales. Il s'agissait lors de cet évènement de mettre en avant leurs efforts conjoints en matière de création d'emplois, ainsi que leur dispositif d'accompagnement dédié aux jeunes recrutés.
« On a entrepris depuis quelque mois des projets qui visent à soutenir l'industrialisation du pays. Moi à travers un rôle qui m'a été confié qui est celui d'être l'ambassadeur du PAVART (Programme d'Appui à la Valorisation des Ressources Territoriales), j'ai pour mission d'identifier des investisseurs qui vont investir dans les industries créatrices d'emplois pour nos jeunes et faire en sorte que ces jeunes puissent avoir un avenir », a soutenu l'entrepreneuse franco-Sénégalaise, Hapsatou Sy.
D'après elle, « l'usine et les ateliers, couvrant une superficie de 2 000 mètres carrés, sont déjà le lieu de travail de près de 100 jeunes, témoignant de notre engagement en faveur de l'emploi des jeunes et du développement local. Ces jeunes qui sont recrutés ils n'ont pas attendu six mois pour avoir un contrat de travail, ils ont un CDI, ils ont un salaire décent. Ils ont deux heures de formation par jour payées. Parce que je pense que si on les fait progresser nos entreprises vont progresser également. »
« Nous ce qu'on veut, c'est dire que le Sénégal n'est pas pauvre parce qu'il a une jeunesse. C'est dire que le Sénégal n'est pas pauvre parce qu'il a des ressources, qu'est-ce qui nous manque, c'est la transformation industrielle et si nous transformons industriellement notre pays nous allons transformer l'avenir de nos jeunes », a assuré Mme Sy.
Il faut noter que dans cette usine située près du phare des Mamelles, il y a été mis en place de l'artisanat comme une vannerie, une tannerie... Ces mêmes lieux sont également installés à Ngaparou et à Saly grâce au partenariat avec le PAVART. C'est en ce sens, lance-t-elle « On aimerait que le PAVART soit validé parce que c'est dans l'intérêt de toute notre jeunesse et que chaque sénégalais doit s'accaparer de ce PAVART qui lui appartient et qui est la valorisation de nos ressources locales. »