Luanda — Le Service d'enquête criminelle (SIC, sigle en portugais), à travers son Département national d'enquête criminelle du Port de Luanda, a présenté aujourd'hui, mercredi, sept citoyens nationaux accusés d'être impliqués dans le trafic de plus de 19 mille litres de carburant.

Selon le porte-parole du SIC, Manuel Halaiwa, ces hommes sont âgés de 17 à 57 ans et faisaient partie d'un réseau criminel démantelé dans le cadre de la lutte contre le trafic de carburant.

Ce réseau se consacrait à la contrebande et à la falsification de carburant, en mélangeant de l'essence avec de l'huile de paraffine, et le vendait à la frontière avec la République démocratique du Congo (RDC), notamment sur le marché de Luvo.

Selon Manuel Halaiwa, le réseau recevait le carburant directement des centres d'approvisionnement et le déposait clandestinement dans un chantier à Cacuaco (Luanda), pour le conditionner dans des réservoirs et des fûts.

À cet endroit, plus de dix-neuf mille litres de carburant, des motopompes, entre autres moyens utilisés pour le transbordement et le mélange, ont été saisis.

Le SIC a également présenté deux individus arrêtés en train de vendre des drogues de type cannabis, dans le périmètre du port de pêche de Luanda.

L'Angola perd environ deux milliards de dollars chaque année à cause de la contrebande de carburant, menée par des citoyens nationaux et étrangers.