Le Président de l'Assemblée législative de Transition (ALT), Ousmane Bougouma, a reçu en audience les représentants de la Commission nationale des droits humains, le « National Democratic Institute (NDI) » et l'ambassadeur du Royaume de Belgique, le mercredi 31 janvier 2024 à Ouagadougou, autour des questions de partenariat et de développement durable au pays des Hommes intègres.
Le Président de l'Assemblée législative de Transition (ALT) a eu un agenda d'audience assez fourni dans la matinée du mercredi 31 janvier 2024. En effet, le patron du Parlement burkinabè a reçu successivement l'ambassadeur du Royaume de Belgique au Burkina Faso, une délégation de la Commission nationale des droits humains (CNDH) et le président directeur de National Democratic Institute (NDI). Les échanges ont porté essentiellement sur la coopération de ces différentes structures avec la Représentation nationale.
Parlant de coopération bilatérale, l'ambassadeur du Royaume de Belgique au Burkina, Jean-Jacques Quairiat, a exposé au président de l'ALT, Ousmane Bougouma, le programme de coopération que son pays entend réaliser pour la période 2023-2027. Il s'agit, selon le diplomate, d'un renouvellement de programme validé par son pays. Il a indiqué avoir saisi l'opportunité pour expliquer brièvement à M. Bougouma, les implications et les domaines d'intervention du programme de coopération 2023-2027 que le Royaume de Belgique entend dérouler au Burkina.
Un programme qui, aux dires du diplomate belge, va concerner les secteurs comme celui de l'agriculture dans ses volets production et transformation, la santé en ce qui concerne la santé sexuelle et reproductive, la lutte contre les violences basées sur le genre, entre autres. Bien d'autres secteurs sont concernés par la coopération belge afin d'accompagner le gouvernement dans son programme de développement endogène.
Un cadre de concertation pour les droits humains
Le patron de l'ALT a également reçu une délégation de la CNDH conduite par la présidente de l'institution, Henriette Da. La Commission a présenté à Ousmane Bougouma le nouveau bureau de la CNDH et la vision qu'il entend impulser au cours de son mandat de 4 ans, conformément à la mission assignée à la structure qui est la promotion des droits humains.
Henriette Da a indiqué avoir plaidé auprès du président de l'ALT, pour la mise en place d'un cadre de concertation entre le Parlement et son institution, pour une meilleure prise en compte des questions liées aux droits humains dans le processus législatif. «Nous cherchons, par cette audience, à établir un lien avec les députés qui représentent le peuple afin que, par rapport à la vision de notre Commission, d'ici à la fin de notre mandat de 4 ans que les citoyens soient en mesure d'exercer librement leurs droits humains dans un environnement propice », a-t-elle dit. « Nous voulons informer, former le peuple sur ses droits.
Au regard de la situation actuelle, nous devons mener une grande campagne de sensibilisation en vue de déconstruire les préjugés en lien avec les droits humains. Ce faisant, nous avons besoin de collaboration avec les parlementaires qui ont la charge du vote des lois ou de leur modification », a-t-elle fait savoir avant de saluer la volonté du président de l'ALT de mettre en place un cadre de concertation avec l'ALT. La délégation de NDI, quant à elle, a indiqué avoir échangé avec le premier des parlementaires burkinabè sur des questions en rapport avec la démocratie.
Son président directeur, Tété Semenyo Koffi Adomayakpor, a fait savoir que sa structure travaille sur le lien citoyen-Parlement, des programmes de bonne gouvernance sont envisagés en collaboration avec les institutions de la République dont l'ALT. Selon lui, l'audience a permis de discuter de certaines réformes dont la loi anti-corruption. De l'avis de M. Adomayakpor, son institution s'inscrit dans le cadre de la sensibilisation et de l'information des populations des décisions et mutations en lien avec les valeurs démocratiques. Il a salué la disponibilité du chef du Parlement et l'accompagnement approuvé de l'ALT aux initiatives démocratiques de NDI Burkina.