Posséder une moto, de vagues connaissances en pilotage et un casque ne suffisent plus pour être taxi-moto.
La profession de Zémidjan est désormais réglementée.
Un décret fixe l'organisation et le fonctionnement de ce métier. L'union syndicale des conducteurs de taxi-moto du Togo appelle les conducteurs à se mettre aux normes.
'Avec cette réforme, l'heure du grand ménage a commencé. Le Zémidjan va devenir un métier à part entière', a indiqué mercredi François Komlanvi Agbo, secrétaire général de de syndicat.
Aucun chiffre officiel n'exile. Toutefois, on estime que 75.000 taxis-motos sont en activité dont de nombreux dans une totale illégalité.
La réforme prévoit un recensement en bonne et due forme.
Chaque taxi-moto devra disposer d'un agrément et cocher un certain nombre de cases : avoir son permis de conduire, connaître les règles de conduite, respecter le droit des passagers, passer le contrôle technique chaque année et être propriétaire de son engin ...