Josué Boji, l'un des acteurs-clés de la Nouvelle dynamique de la société civile du Sud-Kivu, estime que la disparité salariale a trop duré et elle a comme corolaires : corruption, népotisme, financements des miliciens et la détérioration du tissu socio-économique du pays.
Invité de Radio Okapi ce vendredi 1er février, Josué Boji a rappelé que la Nouvelle dynamique de la société civile du Sud-Kivu mène, depuis le 25 janvier, une lutte contre les disparités salariales entre les animateurs des institutions et les agents et fonctionnaires de l'Etat.
Les représentants de cette structure citoyenne ont levé cette option lors de leur première réunion tenue à Bukavu (Sud-Kivu).
Ensemble, ils ont convenu de mobiliser leurs pairs des autres provinces afin d'engager une lutte commune contre ce fléau au niveau national.
« L'administration publique a été clochardisée et c'est un problème sérieux. On ne peut pas conduire un pays comme ça. Avec une administration qui n'est pas prise correctement en charge, avec une police nationale qui n'est pas prise correctement en charge, la sécurité des citoyens sera-t-elle assurée ? », s'interroge Josué Boji.
Il s'entretient avec Jean Kasami : /sites/default/files/2024-02/09._010224-p-bukavuinvite_josue_boji-00_web_.mp3