Au total, une douzaine de candidats dont neuf ont officiellement signé hier, mardi, à Dakar, le Pacte portant engagement solennel des candidats à la Présidentielle de 2024 d'appliquer les conclusions et recommandations des Assises nationales et de la Cnri. Ce, en présence de la Coalition de la société civile pour l'application des recommandations de la Cnri.
Les candidats à la présidentielle du 25 février 2024 dont neuf à savoir : Boubacar Camara, Mamadou Lamine Diallo, Bassirou Diomaye Diakhar Faye (représenté), Thierno Alassane Sall, Khalifa Ababacar Sall, Malick Gakou (représenté), Sérigne Mboup (représenté), Anta Babacar Ngom (représentée) et Cheikh Tidiane Dièye ont acté hier, mardi, à Dakar, leur ferme engagement à appliquer les conclusions des Assises nationales et les recommandations de la Commission de réforme des institutions (Cnri). Ce pacte national, une émanation de la Coalition de la société civile pour l'application des conclusions des Assises nationales et des recommandations de la Commission nationale de réforme des institutions (Cnri) a pour essence la refondation des institutions de l'Etat. En termes clairs, il s'agit de restaurer entre autres fondamentaux d'une République « la cohésion sociale, l'Etat de droit, la bonne gouvernance, la préservation du patrimoine et la bonne tenue des deniers publics... ».
Les présents signataires dudit Pacte national portant engagement solennel des candidats à la Présidentielle du 25 février 2024 ont tous, et à titre personnel ou par leur représentant, signé le document qui fait foi.
Mamadou lamine Diallo, Khalifa Ababacar Sall, Cheikh Tidiane Dièye parmi les acteurs actifs desdites Assises nationales de 2008 ont tous salué la qualité et la pertinence des conclusions et autres recommandations de la Cnri devant restaurer la République. Le futur président de la République est tenu de mettre en pratique les engagements pris sans concession et dans un timing qui sera donné par le comité de suivi de la mise en oeuvre dudit Pacte national. A ce propos, Thierno Alassane Sall a souhaité qu'il y ait un échéancier clair de mise en oeuvre dudit Pacte. « Je m'engage à ce qu'il ait un échéancier clair de mise en oeuvre et qui ne dépasserait certainement pas les 24 mois... », a soutenu le candidat du parti de la République des valeurs qui a fait capoter la candidature de Karim Wade. Qui, d'ailleurs s'est réjoui de cette démarche qui cadre parfaitement avec la charte des Assises nationales. L'ex-Procureure Dior Fall Sow, présidente de séance, a rappelé toute la portée et le sens d'un tel engagement des signataires. « Nous tenons au respect strict des engagements pris. Nous ménagerons aucun effort pour la mise en oeuvre de ce pacte national », a-t-elle rappelé avec insistance aux signataires.