Saly, 1 er fév (APS) - Le directeur exécutif de l'ONG Enda Ecopop, Bachir Kanouté, a invité mercredi à Saly (Mbour, Ouest), les collectivités territoriales à mieux prendre en compte les aspirations des jeunes, des femmes et des personnes vivant avec un handicap, des groupes "parfois oubliés" dans le processus budgétaire.
"L'observation faite a montré que souvent, (...) les jeunes, les femmes et les personnes vivant avec un handicap ne sont pas inscrites dans le processus budgétaire et (dans l'élaboration de) nos programmes de développement local et national", a souligné M. Kanouté.
Bachir Kanouté intervenait lors d'un atelier de sensibilisation de services techniques déconcentrés, membres de la société civile et d'institutions impliquées dans des initiatives de développement, sur le budget participatif.
Il a notamment expliqué la non-implication de cette frange "marginalisée" de la société dans certains programmes, par le fait que "les gens les oublient".
Il a souligné l'importance, dans le contexte actuel, d'identifier et de prendre en charge les attentes des jeunes.
"L'enjeu n'est pas uniquement de les identifier et d'inscrire leurs attentes, mais c'est aussi les impliquer dans toutes les étapes décisionnelles depuis le diagnostic, l'identification, la mise en oeuvre et le suivi évaluation", a insisté Kanouté.
Le budget participatif vise à "faire de sorte que l'ensemble de ces acteurs territoriaux puissent être impliqués dans toutes ces étapes-là", a-t-il dit.
Le directeur de la bonne gouvernance au ministère de la Justice, Arouna Sarr, a promis que son service aidera à l'effectivité de cette initiative "dans toutes les régions du Sénégal".