La sous-coordination provinciale du Programme national de lutte contre la lèpre et la tuberculose (PNLT) dans la région Grand Nord, du Nord-Kivu a révélé, mercredi 31 janvier, que la lèpre se trouve en phase d'élimination dans cette partie du pays.
Le responsable du PNLT au Grand Nord, Thierry Kakurusi a fait cette annonce en marge de la semaine mondiale de la lèpre, célébrée la dernière semaine du mois de janvier de chaque année.
Selon lui, bien que les statistiques de l'année 2023 ne soient pas encore disponibles, en 2022, seulement 68 nouveaux cas ont été enregistrés dans les zones de santé de Mangurejipa, Butembo, Beni et Alimbongo.
Thierry Kakurusi a rappelé que la lèpre se contamine par voie aérienne autant que la tuberculose.
« En fait, un lépreux lorsqu'il respire, il émet les microbes dans la nature. Et ces microbes entrent par la muqueuse nasale, où ils vont se multiplier très lentement. Il faut un minimum de six mois à deux ans pour développer des signes, dont une petite tâche liée à la maladie ».
S'agissant des mesures de prévention, il insiste sur le dépistage précoce :
« Et quand on a une tache sur sa peau, rougeâtre sur une peau claire, et brune sur une peau noire, s'il(le patient) vient se faire dépister, c'est beaucoup mieux que d'attendre les infirmités ».
Le responsable de la sous-coordination de la lèpre et tuberculose dans le grand Nord appelle la communauté à la non-discrimination des personnes atteintes de lèpre.