Mbadakhoune (Kaolack) — Les pouvoirs publics sénégalais ont l'ambition de doter le pays d'une « police forte » incarnant « les plus hautes valeurs d'éthique, de respect des droits humains et d'engagement envers la justice », a déclaré, jeudi, le ministre de l'Intérieur, Sidiki Kaba.
« Nous aspirons à une police forte qui incarne les plus hautes valeurs d'éthique, de respect des droits humains et d'engagement envers la justice », a-t-il dit lors de la cérémonie officielle d'inauguration des locaux de l'Ecole des sous-officiers de la police nationale, une infrastructure implantée entre les communes de Kaolack et Mbadakhoune, dans le département de Guinguinéo (centre).
Ce « joyau » représente un investissement pour l'avenir, qui permettra de mieux intégrer la réflexion sur les enjeux sécuritaires et la recherche de solutions à ces questions, tout en prenant en compte les « réalités locales intrinsèques », a indiqué Sidiki Kaba.
A travers cette infrastructure, les pouvoirs publics sénégalais « posent les fondements d'une police moderne empreinte de professionnalisme et dédiée à la protection de nos concitoyens », affirme le ministre de l'Intérieur.
La formation que va dispenser l'Ecole des sous-officiers de la police nationale « transcendera l'acquisition simple de compétences techniques et façonnera des fonctionnaires de police mieux capacités pour faire face aux défis complexes de sécurité contemporains ».
Le ministre de l'Intérieur n'a pas manqué d'inviter à « une collaboration sans faille avec la Police nationale pour une meilleure prise en charge des défis sécuritaires ».
Il a évoqué, dans cette perspective, l'option consistant en « une acquisition conséquente d'équipements, en cohérence avec le recrutement massif opéré et les missions assignées à la Police nationale ».
« Ce vaste et ambitieux programme comporte également un projet de réforme globale de la formation qui repose sur la création d'une académie de police chargée, entre autres, de la coordination de toutes les structures de formation initiale et continue des personnels de la Police nationale », a signalé Sidiki Kaba.
« Les évolutions et mutations notées dans les sociétés, du fait de la globalisation et de la mondialisation, placent le besoin de sécurité parmi les préoccupations fondamentales des populations qui en font, désormais, une demande sociale dont la satisfaction exige de la part des décideurs et des responsables des stratégies constamment adoptées », a soutenu M. Kaba.