Le secrétaire exécutif du conseil national des organisations de la société civile guinéenne, Gabriel Haba a intervenu ce jeudi 1er février 2024, dans l'émission espace première du groupe Hadafo Médias. Il s'est prononcé sur le brouillage des ondes des radios et l'incarcération du général Sékou Jamal Pendessa.
Pour lui, la coupure d'Internet et le brouillage des ondes n'est pas favorable à l'exercice des différentes libertés d'expressions.
Cet acteur de la société civile pense que l'État a des justifications par rapport à certaines décisions prises.
"Je pense que la coupure aujourd'hui de l'Internet et le brouillage des ondes des médias ne sont pas favorable à l'exercice de nos différentes libertés d'expressions. Nous sommes dans un état de droit, dans une démocratie. L'État a des justifications par rapport à certaines décisions, mais la méthode n'a pas été bonne. Je pense qu'au jour d'aujourd'hui nous souffrons tous, parce que même nous qui sommes société civile, nous ne parvenons pas à communiquer par rapport à nos différentes activités" , a-t-il déploré.
Poursuivant, il exhorte l'État à privilégier l'adhésion totale des acteurs par rapport à certaines prises de décisions.
"Nous sommes tous muselés.
L'État ne doit pas attendre que des différentes entités se radicalisent par rapport à une question qui est facile à résoudre. Donc il faut privilégier l'adhésion totale des acteurs par rapport à certaines prises de décisions.
Si notre pays est dans une menace d'insécurité, il ne faut pas prendre des décisions seuls, il faut ici l'ensemble des acteurs pour que nous puissions tous contribuer à éviter que notre pays bascule dans l'insécurité" , ajoute t-il.
Il conclut en demandant à l'État de trouver des solutions à l'amiable pour éviter que le camarade syndicaliste perdure en prison.