Thiès — La mairie de Thiès-est, Ousmane Diagne, poursuit un chantier de construction et de réhabilitation d'infrastructures de base dans sa commune, dont les dernières en date ont été les classes rénovées de l'école Kaba Sall du quartier Hersent, inaugurées mercredi.
La cérémonie d'inauguration des salles de classe de l'école élémentaire publique Kaba Sall, construite depuis 1958, a eu lieu en présence de parents d'élèves, d'autorités académiques, entre autres.
« Nous avons pu déconstruire et reconstruire en hauteur toutes ces salles de classe », s'est réjoui le maire de Thiès-est, ajoutant que « toutes les classes (dont les planchers étaient presque entièrement dégradés) ont été carrelées ».
Les installations électriques ont été aussi renouvelées et la peinture refaite, a relevé Ousmane Diagne.
« La réhabilitation de l'école Kaba Sall est loin d'être terminée », a-t-il toutefois noté, disant attendre les grandes vacances pour aménager la cour de cette structure où il a fait ses premiers pas à l'école.
Ces travaux, d'un coût de 68,4 millions de FCFA, selon un proche du maire, s'inscrivent dans un vaste chantier d'infrastructures engagé par l'édile, dans les domaines de l'éducation, de la santé et de l'amélioration du cadre de vie, érigés en « priorités » par l'équipe municipale qu'il dirige, a-t-il fait valoir. Une dynamique qui avait déjà été enclenchée en 2023.
La mairie de Thiès-est a offert à chacun des 22 établissements de sa commune, un risographe, une imprimante, une rame de papier, si bien que les élèves n'ont pas eu, cette année, à verser de cotisations pour passer leurs examens blancs, a-t-il dit.
Au plan sanitaire, la municipalité a doté tous les postes de santé de sa commune d'un appareil d'échographie, pour éviter que les habitants se rendent jusqu'à l'hôpital régional ou au centre de santé du quartier 10-ème, pour faire ce type d'examen, a-t-il poursuivi.
Le conseil municipal a aussi décidé de construire un logement devant coûter 22,9 millions de FCFA, pour l'infirmier chef de poste de Hersent, qu'il entend aussi équiper pour ainsi répondre à une « vieille demande ».
La collectivité entend aussi baptiser le poste de santé de Hersent du nom de Mariétou Bâ, une ancienne matrone qui a vu naître une bonne frange de la jeune génération du quartier.
Ousmane Diagne a expliqué qu'en voulant devenir maire, il considérait que c'était le moyen pour lui d' »impacter positivement sur le vécu » des habitants de sa commune, mais aussi de Hersent, un « quartier populaire et difficile où il est impossible d'aider tout le monde ».
« Faire du social est une mission extrêmement difficile », a-t-il relevé, notant que « certains voisins ne peuvent pas comprendre qu'il nous est extrêmement difficile de distribuer de l'argent à tout le monde ».
Le cas de Hersent est une illustration de cette vision consistant à faire des réalisations pour toucher le grand nombre, a-t-il laissé entendre.
Après l'achèvement des travaux du poste de santé, de la mosquée, de la case des tout-petits, l'édile a annoncé la pose de la première, « dans quelque temps », d'un « collège ultramoderne d'une valeur de plus de 500 millions » de FCFA à Hersent.