Comment arriver à critiquer objectivement le Président de la République pour l'aider à bien effectuer son travail, tout en supportant sa vision sans pour autant craindre le risque des poursuites d'offense au Président, ou s'attirer des ennemis auprès de ses nombreux fanatiques et courir le risque de ne jamais être considéré pour travailler dans le gouvernement ?
D'entrée de jeux, la question à se poser est de savoir quel est le taux d'approbation par les Congolais du travail fait par le Président. ? Est-ce que tout ce que le Président fait jusque -là satisfait-il le peuple Congolais ?
Généralement parlant, les présidents ont toujours bénéficié d'un taux d'approbation positif au cours des premières étapes de leur présidence, communément appelée la période de « lune de miel ». Président Félix Tshisekedi n'en fait pas exception. Lors des élections de décembre 2023, le Président Félix avait reçu 73 % des votes de la population. Ce qui signifie qu'il a reçu un mandat du peuple.
En d'autres termes, le pouvoir de mettre en oeuvre une politique ou un plan d'action, considéré, lui avoir été donné par son électorat majoritaire comme candidat vainqueur des élections présidentielles.
Dans les démocraties représentatives, un mandat est une légitimité perçue pour gouverner grâce au soutien populaire. Les mandats sont transmis par le biais d'élections, au cours desquelles les électeurs choisissent les partis politiques et les candidats en fonction de leurs propres préférences politiques. Ce qui a été le cas pour le Président Félix au scrutin présidentiel de décembre 2023.
Quand on examine objectivement, le premier mandat et bientôt le premier semestre du second mandat du Président Tshisekedi, il y a lieu de se demander si le président pourrait avoir une période des lunes de miel plus longue, quand on sait qu'il bénéficie d'un soutien public beaucoup plus important au début de son deuxième mandat.
Pour ce faire, nous allons regarder au paramètre tel que l'approbation de son travail par la population Congolaise au cours de ses premiers trimestres du deuxième mandat.
Force est d'alerter aussi que le Président de la République peut arriver à afficher des baisses assez fortes au cours de ce mandat, si les choses continuent à se faire comme par le passé sans changement positif dans la vie des Congolais.
Dans ce cas, ce déclin peut être attribué à beaucoup des facteurs, en particulier le résultat de ses probables et nombreuses décisions impopulaires dans la nomination du Premier ministre, la stratégie sur la guerre à l'Est, les scandales, une série de faux pas dans l'attribution des postes, etc.
Lorsque j'étais étudiant en Science Politique à l'université de Lubumbashi (Kassapa), je pensais que ma vision politique et les valeurs nationales étaient les seuls éléments nécessaires pour gouverner.
Ma conviction profonde était ancrée sur le fact que tout décideur politique devait naturellement être un professionnel de la politique. Et comme le politique est toujours à la recherche de la vérité, un professionnel de la politique détiendrait sans faute toute la vérité.
Surtout en ce qui concerne le débat sur la bonne gouvernance, la démocratie et la corruption.
Aujourd'hui, je suis confronté à une autre réalité en politique. Par exemple, un pays en développement comme le nôtre a besoin des bonnes méthodes de planification, gestion et évaluation dans la décision publique.
Pour ce faire, le Président a besoin d'une équipe des connaisseurs et bons travailleurs.
Il doit éviter de s'entourer des mêmes gens incompétents qui ont toujours échoués depuis qu'ils gèrent la chose publique. Ces éloignés de la société ne comprennent pas la souffrance de la population Congolaise.
Ils forment un pouvoir coupé du réel, sourd aux aspirations de la population
Congolaise. Leur pouvoir semble s'éloigner de la réalité des Congolais.
Ce qui est difficile à comprendre, c'est le fait que soixante-trois ans après l'accession du Congo à l'indépendance, l'Etat congolais paraît toujours incapable de répondre aux attentes de la population en termes de bien-être. Que faire pour conscientiser l'« élite » politique sur la nécessité de donner priorité au développement humain ?
Alors que chaque pays a certainement un destin. Nous croyons que le destin du Congo c'est d'être le pays qui devra servir de tremplin pour la stabilité et l'expansion économique du continent africain. Ce destin est tributaire d'une série des conditions. Il faut d'abord que le Congo retrouve la paix ; la population puisse avoir un emploi stable et se nourrir à sa faim.
Quand nous avons eu à faire l'anatomie de la situation politique et sociale du Congo, en tenant compte des traits particuliers tirés du plan du développement humain, suivant le PNUD
(Programme des Nations Unies pour le Développement), il se dégage un sombre tableau qui soulève des questions importantes quant à la gestion de la chose publique au Congo et de ses dirigeants qui pour la plupart ont brillé ou brillent encore par leur incompétence pour sortir le pays du pétrin.
Nous avons le sentiment qu'il manque dans notre pays l'esprit de responsabilité collective. Il y a aussi un goût effréné pour le matériel dans le chef du Congolais au pouvoir, c'est-à-dire, l'enrichissement personnel au détriment du progrès collectif.
Notons ici, que tout pays appartient à ses citoyens. Les citoyens sont les véritables propriétaires de leur pays. Ce qui manque à la classe politique congolaise c'est bien cette capacité de comprendre que les biens publics n'appartiennent pas aux individus qui animent à certain moment les institutions de l'Etat. (Ici on peut penser au programme de 100, jours avec vital Kamerhe, le projet Tshilejelu, le financement du parc agro-industriel - Bukanga Lonzo avec Matata Ponyo, et beaucoup d'autres...)
Notre pays souffre de la qualité des hommes qui le dirigent. Le drame du Congo est que n'importe qui peut devenir du jour au lendemain ministre, PDG, conseillers du chef de l'état, au moment où il n'a pas de capacités requises pour ce travail -là. C'est déjà arrivé plusieurs fois dans notre pays. Et si l'on y prend garde, cela risque encore de se répéter.
Nous pensons qu'il faut aider et accompagner le chef dans sa vision. Il faut arriver à redonner de la dignité aux Congolais par le travail, il faut aider les régions défavorisées qui ont le plus de besoins. Il faut résoudre le problème de chômage. Seule une équipe dynamique, composée des gens intelligents et intègres, entourant le chef peuvent apporter une réponse aux problématiques auxquelles est confronté notre pays.
Avec deux masters /doctorat de troisième cycle obtenus à l'Université de Boston à Massachusetts aux USA, ayant suivi plusieurs formations professionnelles, notamment, en gestion d'entreprise, diplomatie, bonne gouvernance, organisation et développement communautaire,
leadership, stratégie et géopolitique, résolution de problèmes et conflits axés sur l'obtention des résultats, planification stratégique et tactiques d'action, et justice sociale, J'ai écrit beaucoup d'articles , mes articles et analyses sont publiés dans les journaux scientifiques au Canada et aux Etats Unis , j' ai écrit extensivement sur le Rwanda , avec les experts de la question comme
Professeur Peter Erlinder, Ann Garrison et beaucoup d'autres. J'ai eu à témoigner pour édifier le Congres et le Département d'Etat American sur le soi-disant conflit Congo-Rwanda. J'ai eu à rencontrer cinq présidents Américains encore en vie, George Bush, Bill Clinton, Obama, Trump and Joe Biden. Le carnet d'adresses est bien gardé pour toutes fins utiles
Je suis profondément intéressé par les problèmes de mon pays la République Démocratique du
Congo. J'ai un grand souci, celui de voir la RDC rejoindre le cercle des nations prospères, stables et respectées dans le concert des nations.
Compte tenu de mon expérience, Je ferais un bon conseiller du chef de la République.
Mon souci est d'apporter mon savoir-faire au service du pays.