Sénégal: Surveillance intégrée des maladies et de la riposte - Le Sénégal reconduit son plan pour consolider ses efforts

1 Février 2024

Après une première phase élaborée en 2019-2023, le ministère de la santé a présenté, ce jeudi 1 février un autre plan de surveillance intégrée des maladies et de la riposte. Etalé cette fois-ci sur cinq ans c'est-à-dire 2023-2028, ce nouveau plan a pour objectif de consolider tout ce qui a été fait de bien mais également prendre de nouveaux défis pour les prochaines années.

Après un premier essai, élaboré entre 2019 à 2023, le ministère de la santé et de l'action sociale, à travers la direction de la prévention a organisé ce jeudi 1 février une table ronde pour le partage d'un autre plan stratégique de surveillance intégrée des maladies et de la riposte sous l'impulsion de l'organisation mondiale de la Santé (OMS).

Selon le Dr El hadji Mamadou Ndiaye, directeur de la prévention au ministère de la santé, « Ce plan nous a conduit jusqu'à une première évaluation et après cette évaluation également nous devons entamer pour l'année 2023-2028 un autre plan stratégique de surveillance intégrée des maladies et de la riposte pour encore une fois consolider tout ce qui a été fait de bien mais également prendre les nouveaux défis pour les prochaines en prenant en compte également de nouveaux éléments, en prenant une bonne lecture de tout ce qui s'est passé durant la covid19... mais également prendre en compte tous ce qui est éléments essentiel à prendre en compte pour préserver et conserver une bonne santé des populations.»

Interrogé par ailleurs, sur les perspectives dans le cadre de l'élaboration de ce plan stratégique de surveillance pour les années à venir, le directeur de la prévention estime que c'est les défis qu'il faut prendre en compte. Sur ce, Dr Ndiaye indique, « Les défis qu'il faut prendre en compte doivent également se baser sur ce qui s'était passé. Nous avons connu un certain nombre d'évènements mais dans l'avenir il faut que la surveillance soit encore plus proactive, c'est-à-dire de détecter à temps, de riposter à temps et de prendre en charge à temps pour préserver la bonne santé des populations », dit-il.

Donc, conclut le chargé de la prévention au ministère de la santé, « Tous ces éléments qui sont dans ce plan qui est un plan stratégique, décliné en plusieurs options sur lesquelles maintenant nous allons nous appesantir pour élaborer les plans d'actions pour mettre en oeuvre tout ce qui a été décliné au plan stratégique. »

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