Ile Maurice: Nouvelles filières - 1 200 élèves ont débuté le «Bright Up Programme» hier

Deux semaines sont passées depuis la grande rentrée scolaire, bien que le mauvais temps ait grandement perturbé l'apprentissage à tous les niveaux. Nous avons fait le point sur les deux nouvelles filières proposées par le ministère de l'Éducation.

Le Bright Up Programme, qui aurait dû voir le jour lundi dernier, a finalement été introduit hier. Selon une source autorisée du ministère de l'Éducation, 1 200 élèves sont concernés à ce jour et les cours sont dispensés dans les huit centres du Mauritius Institute of Training and Development. D'ici mars, d'autres centres seront aménagés en ce sens.

Par ailleurs, toujours selon des sources officielles du ministère, un peu moins d'une centaine d'élèves auront opté pour la Technology Education, qui est dispensée sur une base pilote dans dix établissements à travers le pays. «Ce qui est déjà encourageant. La grande majorité après le National Certificate of Education (NCE) a opté pour le mainstream et a donc intégré le grade 10 pour se préparer aux examens du Cambridge School Certificate.»

Comment cela se passe en pratique ? Au niveau de l'école, l'on explique que les élèves s'adaptent car ils peuvent bénéficier de ces cours dans l'établissement scolaire qu'ils fréquentaient. Ils ont reçu leurs manuels pour les différentes matières. Pour les sujets obligatoires, tels que les mathématiques, l'anglais ou le français, le niveau est le même que pour ceux se trouvant en grade 10. Pour les sujets tels que l'IT ou health and hospitality, «des site visits destinées aux élèves sont envisagées. Celles-ci devront se faire pendant les deuxième et troisième trimestres».

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Les enseignants, explique-t-on également, s'adaptent au nouveau cursus mais demandent un peu plus de formation, surtout dans le cas des nouvelles recrues. «Ils n'ont eu qu'une formation de deux jours en ce sens. Ce n'est pas évident.»

Le syndicat des recteurs évoque le calendrier scolaire

Harris Reedoy, président de la United Deputy Rectors and Rectors Union, a décidé d'entrer dans le débat en cours sur la proposition de modifier le calendrier scolaire en commençant en février pour finir en décembre, en réponse aux défis posés par les fortes pluies de janvier. Ainsi, soutient-il, même s'il comprend les inquiétudes de certaines personnes, il croit fermement que modifier le calendrier scolaire n'est peut-être pas la solution la plus viable au problème en question. Et il avance deux points.

Premièrement, indique-t-il, la saison des cyclones et fortes pluies à Maurice s'étend généralement du 15 novembre au 15 mai, atteignant un pic de la mi-décembre à mars. Ajuster le calendrier scolaire ne résoudrait pas nécessairement la cause profonde du problème, car les conditions météorologiques adverses pourraient persister dans le nouveau calendrier proposé. Puis, il y a les contraintes liées aux examens. Le calendrier scolaire secondaire est lié aux examens du SC et du HSC qui débutent en septembre. Un changement de calendrier créerait des défis majeurs pour achever le programme et élaborer des plans de révision efficaces pour les élèves préparant ces examens cruciaux.

Harris Reedoy propose la solution alternative de l'apprentissage en ligne. Au lieu de modifier le calendrier scolaire, il recommande que le ministère prenne des mesures proactives pour mettre en oeuvre un plan solide de cours en ligne pendant les périodes de conditions météorologiques défavorables. Cela devrait inclure la fourniture des ressources et du soutien nécessaires aux éducateurs et aux étudiants pour faciliter un apprentissage ininterrompu. Simultanément, les établissements de formation tels que le MIE et l'Open University devraient collaborer pour développer des cours vidéo pour les élèves des grades 10 à 13 dans toutes les matières. Ces cours vidéo devraient être accessibles à tout moment, pas seulement pendant la fermeture des écoles...

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