Le mercredi 31 janvier, une femme au foyer de 48 ans et mère de trois enfants, faisait une forte fièvre. Celle-ci était incontrôlable. Le mari a décidé d'emmener son épouse à l'hôpital SSRN à Pamplemousses. Après qu'elle a été examinée, le personnel a informé le mari que sa femme avait contracté la dengue.

«Ma femme a un souci de santé certes. Mais après avoir été testée positive à la dengue, son état s'est détérioré. C'est la dengue qui a contribué à une exacerbation de sa maladie existante. Les membres du personnel de l'hôpital se sont bien occupés d'elle et vu son état, ils ont décidé de la faire admettre», raconte le mari, un habitant de Goodlands.

Or, hier, vendredi 2 février, le mari a appris le décès de sa femme. «Avant de mourir, elle voulait rentrer à la maison et voir nos trois enfants, âgés d'une vingtaine d'années», poursuit notre interlocuteur. La famille, anéantie par cette mort subite, n'a pas souhaité qu'une autopsie soit pratiquée sur le corps de la défunte.

«Nous savons très bien qu'elle n'est pas morte en raison d'un acte criminel (foul play) et que sa mort est définitivement liée à une maladie. Donc, à quoi servira une autopsie ?» déclare le mari, qui a trouvé le courage d'organiser les funérailles de son épouse, prévues pour aujourd'hui à 15 heures. Selon nos informations, les préposés du ministère de la Santé ont procédé, hier, à un exercice de fumigation chez cette famille.