Une cérémonie a été organisée, le 2 février à Dakar, marquant le début du déploiement des membres de la Mission d'observation électorale (MOE) de l'Union européenne (UE) pour la présidentielle sénégalaise du 25 février.
« Ils sont plus de trente membres et ils partiront en binôme. Ce sont des experts qui ont été en Asie, en Amérique, en Afrique et en Europe. Ils vont suivre la période pré-électorale, le scrutin et le processus post-électoral, la compilation des résultats », a déclaré la cheffe de MOE, Malin Björk, lors de la cérémonie.
Dans un premier temps, les observateurs vont pouvoir parler avec tout le monde, à savoir les électeurs, les partis politiques, les autorités locales « pour des processus électoraux les plus inclusifs et démocratiques, libres que possible », a-t-elle souligné. Les experts vont ensuite, selon la cheffe de la mission, rapporter des informations à une équipe de dix experts juridiques pour qu'ils aient « un aperçu très approfondi de ce qu'il se passe dans les 14 régions » du Sénégal.
Avant la tenue du scrutin, soixante-quatre observateurs de courte durée rejoindront la mission ainsi qu'une délégation de membres du Parlement européen et une vingtaine de diplomates en poste à Dakar, a ajouté Malin Björk, soulignant que « le jour du scrutin, il y aura au total plus de cent trente observateurs de courte durée de l'Union européenne issus de vingt-sept pays en plus de la Norvège, de la Suisse, du Canada ».
Arrivée au Sénégal depuis le 13 janvier sur invitation du gouvernement, cette mission d'observateurs de l'UE est la troisième du genre à suivre un scrutin dans ce pays après ceux de 2012 et de 2019.