Le coordonnateur général de la dynamique Po na ekolo-Samu na bwala, Digne Elvis Tsalissan Okombi, a décrié l'ampleur des antivaleurs au Congo, le 2 février à Brazzaville, lors de la clôture de la session ordinaire 2024 du comité directeur du mouvement.

Réuni du 1er au 2 février, le comité directeur du mouvement Po na ekolo a profité de l'occasion pour faire le point de l'exécution de son plan d'action 2022-2023. Il a mis en place son programme triennal axé sur la restructuration de ses organes dirigeantes et annoncé le lancement sous peu de la campagne d'adhésion des associations à la dynamique. Le comité directeur a informé l'opinion de la mise en oeuvre de quelques projets de formation professionnelle au profit des jeunes.

Pour lutter contre des antivaleurs qui gangrènent le pays, notamment en milieu jeune, Po na ekolo-Samu na bwala va mener, cette année, une campagne territoriale de « sensibilisation et d'éducation civique et morale ». L'objectif du mouvement juvénile est de faire des jeunes congolais des citoyens modèles, capables, de contribuer à l'émergence du pays.

« Je voudrais que les campagnes de sensibilisation qui vont suivre se passent dans la rigueur et la méthode car notre société est malade. Les antivaleurs décriées par le chef de l'Etat prennent le dessus sur les vertus et nous sommes devenus une société de corrompus et de corrupteurs. L'amour du travail bien fait a disparu au profit du gain facile. La prostitution juvénile et la pédophilie, amplifiées par les réseaux sociaux, détruisent les moeurs au vu et au su de tous », a souligné Digne Elvis Tsalissan Okombi.

Le comité directeur a, par ailleurs, décidé de célébrer l'année prochaine le 10e anniversaire de la dynamique Po na ekolo-Samu na bwala. L'événement sera commémoré en février 2025, au stade Félix-Eboué à Brazzaville.

En outre, le comité directeur a salué l'année 2024 dédiée à la jeunesse et réitéré son engagement d'accompagner l'initiative du président de la République. « Si la jeunesse congolaise n'est pas orientée, formée et canalisée, elle pourra se transformer en une bombe de destruction massive de la société ». a-t-il indiqué.

Rappelons que Po na ekolo-Samu na bwala a pour président Hugues Ngouélondélé pour qui le comité directeur a réaffirmé son soutien.