Congo-Brazzaville: Le respect du bien public, on en parlera toujours

Le comportement qu'affichent de nombreux citoyens malintentionnés vis-à-vis du bien public ces derniers temps dans des administrations laisse à désirer. Il y a comme une insouciance caractérisée de la part de certaines personnes évoluant dans divers services des structures étatiques et privées.

Le bien public est constitué de toute la logistique matérielle dans une administration. C'est ce matériel qui donne lieu à son bon fonctionnement. Celui-ci va de la rame de papiers aux moyens roulants en passant par des finances, chaises, ordinateurs, archives, et bien d'autres. Un constat amer qui revient tout le temps a suscité ce billet d'humeur.

On note qu'il y a deux manières de saboter le matériel de travail. La première est connue de tous et devient comme un agissement normatif. C'est le détournement du matériel de travail pour des fins personnelles. La seconde, plus sournoise et furtive, c'est le gaspillage pur et simple à travers des méthodes malignes de l'outil de travail.

Pour le constater, essayons seulement de doter, pour un temps donné, à deux travailleurs jouons le même rôle dans une entité des ordinateurs ou n'importe quel instrument de travail. Dans deux à trois mois quand la hiérarchie va procéder à l'inventaire, elle se rendra bien compte que l'entretien de ce matériel a totalement été absent et ce sont des pannes qui ont pris corps dans son fonctionnement normal. C'est le sabotage matériel dont il est question ici. Et puisque c'est un bien public, on ne prend pas du tout soin alors que le boulot c'est la vie de tout le personnel.

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Ce même comportement est enregistré quand il s'agit des finances, par exemple. La comptabilité des entreprises est une science qui n'admet pas d'erreurs ou de l'inconscience sinon on va de manquants en manquants, d'erreurs en erreurs et on laisse de côté le jargon qui lui est propre, à savoir « les comptes sont bons ». Or, bafouer les prérequis comptables est une antivaleur car cela participe au sabotage et au dysfonctionnement d'une entité donnée.

De plus en plus, pour discipliner le personnel sur ce comportement qui tend à troubler la bonne marche de l'administration, on parle maintenant de la norme « qui casse paie ; qui gaspille repart ».

Ceci étant, les comportements de sabotage dans une administration ne sont pas à encourager car ils sont contre-productifs. A bon entendeur, salut !

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