Dans un effort colossal pour faire face à la pandémie de Covid-19 en août 2021, un groupe de professionnels de santé, comprenant des nursing officers qualifiés et dûment enregistrés, a rejoint le secteur public à travers une formule d'assistance au personnel infirmier sur une base mensuelle. Ils étaient un groupe de 30 à 35 diplômés de formations polytechniques, prêts à relever le défi d'une crise sanitaire mondiale sans précédent. Trois ans ont passé depuis leur intégration et malgré leur dévouement et leur engagement inébranlable envers les services de santé, ces professionnels se retrouvent toujours sous contrat sans aucune garantie pour leur avenir professionnel.
Leur rémunération mensuelle, reposant sur une base de Rs 17 000, est loin de refléter la valeur de leur travail acharné, d'autant plus qu'ils sont constamment sollicités pour assumer toutes les fonctions d'un infirmier. Leur emploi fonctionne sur un système de rotation, garantissant la prise en charge des responsabilités critiques à tout moment. Cependant, le point de friction émerge lorsque l'on compare leur situation à celle des nursing officers recrutés en 2022/23 par la Public Service Commission (PSC). Ces derniers, après trois ans de service, seront automatiquement confirmés dans leur poste, bénéficiant ainsi d'une sécurité d'emploi que le premier groupe n'a pas encore obtenue. Ce personnel recruté pour répondre à la pandémie estime que leur avenir professionnel est incertain, alors qu'il continue de fournir des soins de qualité et d'assumer des responsabilités cruciales.
Disparité salariale
Un élément particulièrement préoccupant pour ces professionnels de santé est la disparité salariale. Alors que les infirmiers réguliers commencent avec un salaire de base de Rs 18 600, qui augmente avec les années, ceux qui ont rejoint en réponse à la crise du Covid-19 stagnent à Rs 17 000, malgré leurs compétences et leur expérience. Cette disparité salariale crée un sentiment d'injustice parmi ces contractuels qui estiment perdre financièrement en comparaison avec leurs collègues. De plus, bien que les nursing officers temporaires aient droit aux congés maladie et de détente, opter pour des vacances annuelles entraîne une réduction de salaire assimilée à un congé sans solde. Ils expriment donc leur préoccupation de la perte potentielle d'années de service et d'autres avantages associés à la confirmation dans un poste permanent.
Dans ce contexte, ils lancent un appel pressant au ministère de la Santé pour régulariser leur situation professionnelle. Ils soulignent qu'en tant que professionnels enregistrés, ils ont assuré l'ensemble des responsabilités d'un infirmier, garantissant la continuité des soins de santé ces trois dernières années. Ils demandent une évaluation équitable de leur expérience et de leurs compétences ainsi qu'une reconnaissance appropriée de leur travail pour qu'ils soient confirmés à leur poste dans les meilleurs délais et ainsi éviter qu'ils soient davantage pénalisés. Ils demandent justice et équité et espèrent que leur appel sera entendu par les autorités compétentes et qu'une solution sera trouvée pour régulariser leur situation, reconnaissant ainsi leur rôle vital dans la prestation des soins de santé pendant cette période exceptionnelle.