Après leur qualification en demi-finales de la CAN 2023 contre le Mali, Serge Aurier affirme que le carton rouge a aidé la Côte d'Ivoire, « On n'avait plus rien à perdre. »
Dites-nous quelque chose après cette victoire 2-1 contre le Mali, alors que vous étiez réduits à dix.
On est dans la continuité, je suis content parce qu'on n'a rien lâché. C'était un match bizarre avec beaucoup de rebondissements. On est là pour ça, on est là pour vivre ce genre de moment-là. Ce soir, je voulais remercier le public de Bouake qui était vraiment exceptionnel. Je pense que ce soir, on a vraiment senti. Ça a changé des choses. On est content et on va se reposer. On va bien kiffer ce soir d'abord. On va se reposer et on va repartir au travail.
Qu'est-ce qui a fait la différence ? Qu'est-ce que le coach vous a dit ? Qu'est-ce qui vous a remotivé pour revenir en deuxième mi-temps ?
On n'avait plus rien à perdre. Je pense que, en jouant en moins (à dix contre onze), ça nous a aidé. Parce que c'est une très belle équipe du Mali, on sait qu'ils aiment la position. C'est l'une des meilleures équipes avec le ballon dans ce tournoi-là. On savait qu'on allait courir. Je pense qu'il fallait continuer à courir aussi, mais deux fois plus. C'est ce qu'on a fait. Et puis, attendre nos chances. On les a eues et on a été efficaces. Je suis vraiment content de ce qu'on a fait ce soir. Mentalement, je pense que c'est quelque chose d'incroyable. On marche à la fin, à peu près 10 secondes de la fin.
Ça prouve qu'on ne voulait pas encore aller aux pénaltys. On voulait finir les choses. On est content. On va profiter. On va bien se reposer et repartir encore demain. Normal, je pense qu'on ne s'y attendait pas à ça. Mais on est là pour ça aussi. Et puis, comme j'ai dit, ce qui est bien, c'est que c'est un groupe, tous ensemble, qui profite de tout ça. Ceux qui rentrent, ceux qui commencent. C'est un état d'esprit. On ne calcule pas trop les minutes. On essaie juste de faire le taf. Ce soir, on a fait le taf. Je suis très content. Comme j'ai dit, on va faire comme d'habitude. C'est-à-dire bien récupérer.
Chaque chose à son temps. Pour moi, aujourd'hui, on a gagné. Ce soir, on va faire la fête parce qu'on n'a pas le temps. Mais on va quand même se détendre. Demain, pareil. Je pense que ça va être la même chose. Et puis après, on va se reconcentrer et repartir pour ce match-là. On sait que c'est une équipe joueuse. C'est une très bonne équipe. Une des favoris dans ce tournoi-là. On va tout doucement rentrer dans la compétition.
Vous avez fait plus de présence offensive, que vous avez renversé le Mali, est-ce que c'est ce cas qu'il faudra reproduire face à la RDC ?
Oui, mais après, on a mis de la présence offensive parce qu'on était à la fin et il fallait le faire. Le coach a eu les bons mots et les bons changements, comme l'a dit. Ceux qui rentrent, apportent. Ceux qui commencent, donnent ce qu'ils ont à donner. On est une équipe. Quand ça se passe comme ça, c'est magnifique.