La session extraordinaire du Parlement, entamée avec des attentes dosées, touche à sa fin sans heurts majeurs.
Le Parlement est venu à bout de l'entièreté de son agenda de session extraordinaire sans anicroches. Les travaux ont suivi l'ordre du jour prévu, avec la présentation de la politique générale de l'État par le Premier ministre devant les deux Chambres. Deux projets de loi cruciaux, portant sur les collectivités territoriales décentralisées et des modifications du code pénal, ont été également adoptés, démontrant ainsi une exécution réussie des agendas.
Nouveaux députés
La cérémonie de clôture, programmée pour le vendredi 9 février, sauf changement, pourrait être le point final de cette session extraordinaire. Aucun autre événement parlementaire n'est actuellement inscrit à l'agenda de la semaine, laissant présager la possible conclusion de cette législature. Les spéculations sur des élections législatives avant la prochaine session en mai gagnent en intensité, suggérant la possibilité de l'arrivée de nouveaux députés à la chambre basse pour la prochaine session.
Avenir politique
Le moment fort de la clôture sera le discours très attendu de Christine Razanamahasoa, présidente de l'Assemblée nationale. Absente lors de l'ouverture de la session en raison d'un déplacement officiel en Algérie, elle a été critiquée par les partisans du président de la République depuis octobre dernier pour ses prises de position critiques envers le régime en place. L'annonce de sa participation ou non aux prochaines législatives pourrait alors déterminer son avenir politique.
Tension
Depuis octobre dernier, une tension perceptible s'est installée entre Christine Razanamahasoa et le Premier ministre, Christian Ntsay, évitant délibérément leur présence mutuelle lors des cérémonies officielles. La question de la présence de Ntsay à la cérémonie de clôture dirigée par Razanamahasoa reste en suspens, alimentant davantage les spéculations sur les relations au sommet du gouvernement. La clôture de cette session extraordinaire s'annonce donc comme un moment clé, potentiellement déterminant pour les destinées politiques des personnalités impliquées. Le discours de Christine Razanamahasoa pourrait offrir des éclaircissements sur son avenir politique, tandis que la présence, ou l'absence, du Premier ministre ajoutera une note de suspense à cet événement politique de premier plan.