Le professeur Stephan Narison précise, « J'ai quitté Madagascar en 1974, après avoir fait la grève le 13 mai 1972 », soit 50 ans passés à l'étranger.
Un parcours exceptionnel pour ce fils d'instituteur de l'EPP d'Anjozorobe où il a passé notamment son enfance. Concernant son parcours scolaire et universitaire, le professeur a effectué ses études secondaires au lycée Gallieni (1963-1969), obtenu sa maîtrise en sciences physiques et Chimie à l'université d'Antananarivo avant de préparer sa thèse en physique théorique des hautes énergies à l'université de Marseille-Luminy en 1974.
Recherches
Notons qu'il a obtenu une bourse de la communauté européenne pour passer son diplôme d'ingénieur à l'Ecole centrale, Supélec et INSA en France. Il a d'ailleurs tenu à rappeler que « C'est le professeur Raoelina Andriambololona qui m'a poussé à faire des recherches en physique théorique. J'ai collaboré avec l'école Polytechnique Saclay (France) et ENS (Paris) ». Toujours est-il qu'il a travaillé dans des laboratoires dans différents endroits du monde (Espagne, Italie, Allemagne, Russie, États-Unis, Chine, Brésil...)
Culture malgache
Ce directeur de recherche émérite au laboratoire Univers et Particules du CNRS de Montpellier est aussi membre de sociétés savantes (académie Malagasy, académie de sciences de New-York, sociétés européenne française de physique...). Il a créé en 1990 l'association culturelle malgache de Montpellier pour faire connaître et défendre la culture et l'art malgache. Il a aussi tenu à souligner qu'il ne faut pas être induit en erreur en disant que la diaspora n'est pas au courant de ce qui se passe à Madagascar. En outre, il a fondé en 2009, l'Association Gasy Miara-Mandroso (AGMM) pour soutenir les actions de promotion physique de haute énergie dans la Grande île.