À quelques heures du début de la campagne électorale au Sénégal, le président Macky Sall a annoncé samedi 3 février un report sine die de la présidentielle du 25 février 2024. Les députés se réunissent ce 5 février en plénière à l'Assemblée Nationale pour débattre et voter sur le projet de loi constitutionnelle qui propose notamment le report de ce scrutin de six mois. Pour décrypter la situation politique sénégalaise des 48 dernières heures, édition spéciale de RFI.
Le Sénégal est entré dans une période de turbulences après le report sine die le 3 février 2024 de la présidentielle et l'interpellation d'opposants venus protester le 4 février contre cette décision.
À quelques heures d'un vote à l'Assemblée nationale sur le report de l'élection, beaucoup de questions sont toujours sans réponses : quand aura lieu le scrutin ? Que se passera-t-il le 2 avril, date à laquelle s'achève officiellement le mandat de Macky Sall ? Le président du pays avait-il le droit de reporter le vote si près de l'échéance ? Le dialogue national qu'il a promis pourra-t-il se tenir alors que l'opposition est vent debout contre ce report ?
Pour revenir sur cette situation, en duplex avec Nathalie Amar durant notre édition spéciale de ce lundi (7h30-8h00 TU) :
- Omar Youm, ministre des Forces armées, ancien directeur de cabinet du président Macky Sall et ancien président du groupe parlementaire de la coalition au pouvoir Benno Bokk Yakaar.
- Guy Marius Sagna, député du groupe de la coalition Yewwi Askan Wi, membre des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l'éthique et la fraternité (Pastef).
- Madior Sylla, porte-parole de la coalition Karim 2024 qui soutient Karim Wade, du Parti démocratique sénégalais.
- Thierno Alassane Sall, membre fondateur de l'Alliance pour la République (APR), ancien ministre de l'Énergie.
- Léa-Lisa Westerhoff, correspondante de RFI à Dakar.