Paul Nsapu, Président de la Commission Nationale des Droits de l'Homme (CNDH) est pleinement convaincu que la RDC a fait un bond en avant en matière des droits électoraux.

Il a livré cette impression lors d'un atelier de formation tenu, le vendredi dernier, à Sultani Hôtel, dans la commune de la Gombe, à l'initiative de l'Institut Congolais des Droits de l'Homme (ICDH). Dans son exposé, il a notamment évoqué le rôle accompli par la CNDH, sous son impulsion, durant le processus électoral, pour, à la fois, garantir la tenue effective des élections en date du 20 décembre 2023, conformément aux délais constitutionnels, et le respect des règles du jeu démocratique.

Il a renseigné que son institution avait déployé des équipes de monitoring auprès de la Centrale électorale, des candidats, eux-mêmes, et des Missions d'observation électorale, afin de s'assurer de la bonne évolution des préparatifs et de cimenter, en même temps, la confiance autour du rendez-vous.

«Ce que nous avons fait, c'est que nous avons déployé des moniteurs des droits de l'homme. Ces moniteurs de la CNDH ont eu comme objectifs de regarder tout ce qui touche au processus électoral en termes de respect des normes. Alors, la première cible de cette mission de monitoring du processus électoral, c'est la CENI à travers ses agents déployés dans ses sites : les Présidents des bureaux de vote, le Président du bureau de dépouillement.

Les autres responsables des bureaux de vote faisaient l'objet de notre surveillance, de notre monitoring, sans déranger les opérations qui s'y déroulaient. Dans notre Rapport général, nous ferons allusion à ces acteurs et d'autres acteurs qui sont les candidats, issus des partis ou regroupements politiques », a indiqué le Président Paul Nsapu qui, par ailleurs, a promis, devant l'assistance, de maintenir le cap pour une issue apaisée du processus électoral dont la Céni a, par ailleurs, annoncé, la semaine dernière, de nouvelles dates fixées dans le tout nouveau calendrier réaménagé.