Les agents administratifs de l'assemblée provinciale du Sud-Kivu ont empêché, lundi 5 février à Bukavu, l'ouverture de la session extraordinaire de cet organe délibérant.
Ces agents ont barré l'accès au siège de l'assemblée législative de la province.
Près de quarante députés provinciaux nouvellement élus n'ont pas pu accéder dans l'enceinte du siège situé dans le quartier Labotte, dans la ville de Bukavu.
Le personnel administratif de l'organe législatif du Sud-Kivu manifeste depuis une semaine pour dénoncer plusieurs mois d'impaiement de salaire.
Le directeur administratif de l'assemblée provinciale, Charles Buhendwa Mudahama, a déploré le fait qu'aucune disposition n'ai été prise pour que cette rentrée parlementaire soit effective le 5 février.
Charles Buhendwa Mudahama espère toutefois que ce problème va être résolu et les activités de l'assemblée provinciale vont pouvoir démarrer :
« On aimerait que la plénière puisse commencer au niveau de l'assemblée et que les choses avancent parce que, au Sud-Kivu nous avons tant de problèmes et la population du Sud-Kivu a espoir en ces nouveaux députés. On espère que ce mouvement de grève sera résolu avec la grande sagesse ».
Dans un communiqué publié le même lundi, le directeur de l'administration a indiqué que l'ouverture de la session est reportée à une date ultérieure.
Il a expliqué par ailleurs que La CENI n'a pas encore transmis les dossiers physiques des députés élus.
Cette situation risque d'impacter sur le bon fonctionnement de l'assemblée provinciale, surtout sur les élections des sénateurs et gouverneurs de province prévues dans quelques jours, a ajouté Charles Buhendwa.