Dakar — Le Secrétaire permanent de l'Organisation pour l'harmonisation en Afrique du droit des affaires (OHADA), Mayatta Ndiaye Mbaye, a invité mardi les pays membres à reverser intégralement leurs arriérés de cotisations.
La 57ème session du conseil des ministres de l'OHADA s'est ouverte aujourd'hui. Elle prend fin mercredi.
"J'espère qu'au sortir de cette session, outre l'adoption du budget, nous allons nous retrouver devant un paiement intégral des arriérés qui constituent un goulot d'étranglement pour notre organisation", a dit M. Mbaye à l'ouverture de la rencontre.
"Nous espérons que pour 2024 les choses vont s'améliorer et que les ressources financières vont être disponibles à temps pour réaliser au mieux le programme d'activités que nous avons pu identifier dans l'intérêt des Etats membres de l'organisation", a-t-t-il ajouté.
Le traité relatif à l'OHADA a été adopté le 17 octobre 1996. Cette organisation intergouvernementale, regroupe 17 pays : Bénin, Burkina-Faso, Cameroun, Centrafrique, Côte d'Ivoire, Congo, Comores, Gabon, Guinée, Guinée-Bissau, Guinée-Equatoriale, Mali, Niger, République démocratique du Congo, Sénégal, Tchad et Togo.
Il a indiqué que la session de ce jour est consacrée à l'examen, la validation et l'adoption du budget au titre de l'année 2024 ainsi qu'à l'examen d'autres documents financiers.
Cette session permettra de réunir, en 2024, les ministres des Finances des pays membres pour réfléchir de manière concrète et définitive sur la situation financière de l'organisation, a expliqué M. Mbaye.
Le ministre sénégalais des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Bâ, a déclaré qu'une session spéciale des ministres des Finances se tiendra cette année au titre de la gestion 2024 et que les ressources financières nécessaires pour la bonne marche de l'organisation seront mobilisées dans les délais requis.
»La réalisation de notre ambition commune et tous les objectifs que nous nous sommes fixés demandent des moyens importants, d'où l'exigence pour les Etats membres de verser régulièrement leurs contributions", a ajouté M. Bâ.