Burkina Faso: Pô - Une enseignante se fait arnaquer 3,5 millions F CFA et tente de se suicider

6 Février 2024

Pô : une enseignante se fait arnaquer 3,5 millions F CFA et tente de se suicider

En séjour dans la ville de Pô, Kantigui est tombé sur une histoire rocambolesque d'une enseignante. Selon l'informateur de Kantigui, cette enseignante en poste dans une commune de la province du Nahouri a décidé de faire affaire avec un correspondant (au Cameroun) qu'elle a rencontré sur les réseaux sociaux. Ce correspondant devait débarquer à l'aéroport international de Ouagadougou avec du matériel que les deux allaient mettre sur la place du marché. Mais à condition que l'enseignante lui transfert un certain montant demandé. Ne disposant pas d'assez de moyens financiers pour la transaction, elle va se mettre à emprunter de l'argent chez des connaissances et amis prétextant qu'elle avait un parent hospitalisé.

Chaque fois qu'elle gagnait l'argent demandé, elle le lui transférait à partir d'une banque de la place. L'informateur de Kantigui parle de plus de 3 500 000 F CFA transférés à ce dernier. Après avoir reçu les transferts, le correspondant a coupé la communication avec cette dernière. Ayant constaté qu'elle s'est fait arnaquée, l'enseignante va tenter de se suicider à l'aide d'un « produit », mais elle aura la vie sauve grâce à une visite inopinée d'une de ses proches chez elle. La source de Kantigui précise qu'après des soins au Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) de Pô, sa vie serait hors de danger. Craignant d'être assaillie par ses créanciers, elle demande une mutation dans une autre localité. Kantigui invite tout un chacun à être vigilent surtout avec les amitiés sur les réseaux sociaux.

Fada : un nouveau-né volé dans un centre de santé

Kantigui de passage dans la ville de Fada N'Gourma a eu vent d'une information qui lui a fait froid au dos. Il s'agit d'un bébé volé dans un centre de santé. Selon l'interlocuteur de Kantigui, l'acte a eu lieu le 8 janvier 2024 aux environs de 13 heures. Une femme a utilisé la ruse pour voler le bébé d'une autre qui venait d'accoucher dans un centre de santé de la ville. En effet, pendant que la maman attendait des soins, la voleuse qui s'est montrée très gentille a proposé à l'accompagnante de prendre le bébé, le temps qu'elle aille se chercher à manger. Mais au retour de l'accompagnante, la « bonne samaritaine » avait disparu avec le bébé. Le hic, c'est qu'au moment des faits, la voleuse s'était revêtue d'un voile intégral rendant son identification difficile. Des témoins affirment avoir vu une femme très accueillante, répondant à la description, roder dans ledit centre de santé, plusieurs jours avant le vol. Près d'un mois après, malgré les recherches, la voleuse de bébé demeure toujours introuvable. C'est le lieu pour Kantigui d'inviter les parents à plus de vigilance.

Kombissiri : un nouveau-né sauvé d'un puits abandonné

Kantigui qui s'est rendu la semaine dernière à Kombissiri pour des raisons professionnelles a eu vent d'une histoire qui l'a laissé pantois. Une source a expliqué à Kantigui que des riverains ont extrait dans l'après-midi du samedi 3 février 2024, un nouveau-né de sexe féminin, d'un puits abandonné d'une profondeur de 60 m. Selon l'informateur, tout serait parti d'une alerte donnée par des enfants qui passaient près du puits situé à proximité de l'abattoir municipal dans le quartier Nintenga. C'est ainsi que les services de sécurité et la direction provinciale en charge de la famille du Bazèga seront alertés.

Pour sauver le bébé, un des riverains s'est porté volontaire pour descendre et extraire le nouveau-né. A l'aide d'une corde, ce dernier est descendu dans le puits et a réussi à faire remonter le bébé vivant, dans un carton et enveloppé dans un sachet plastique. Le nouveau-né a été transporté d'urgence à la maternité du CMA de Kombissiri pour recevoir les premiers soins avant d'être transféré dans un centre hospitalier à Ouagadougou pour une prise en charge plus appropriée. Kantigui souhaite que l'auteur et les éventuels complices de cet abandon soient recherchés par les services de sécurité afin qu'ils repondent de leur acte.

Dédougou : une compagnie de sapeurs-pompiers

De passage dans la ville de Dédougou, Kantigui a constaté avec satisfaction que la Brigade nationale de sapeurs-pompiers (BNSP) a désormais une représentation dans la cité de Bankuy. Pour en savoir davantage, Kantigui a été informé que l'unité qui porte le nom de la 16e compagnie de la BNSP est opérationnelle depuis mi-janvier 2024. Elle est basée dans l'ancien camp Bankuy de Dédougou. Kantigui félicite les autorités qui ont exaucé les voeux de la population en dotant la ville de Dédougou d'une compagnie des soldats du feu qui travailleront pour venir en aide aux personnes en détresse. Kantigui encourage par la même occasion la BNSP à poursuivre ses efforts pour se rapprocher davantage des populations des provinces.

Bittou : des coupures répétitives qui agacent la population

Kantigui a appris que les populations des communes de Bittou et de Yargatenga, dans la région du Centre-Est souffrent de coupures d'électricité répétitives. Selon les sources de Kantigui, une coupure est récemment intervenue, le samedi 3 février 2024 et a mis les populations dans l'obscurité totale. Une des sources de Kantigui a indiqué que cette situation est due à l'endommagement des installations de la Société nationale d'électricité du Burkina (SONABEL). Les populations déplorent le manque de communication de la SONABEL en cas de panne sur ses installations. Ce qui occasionne des conséquences multiples pour l'administration et les populations. Kantigui appelle les autorités compétentes à se pencher sur la question pour soulager les populations qui vivent la peur au ventre à chaque fois qu'il y a coupure d'électricité à cause du contexte sécuritaire difficile.

Hôpital Schiphra : des difficultés d'enregistrement des naissances

Kantigui a accompagné son frère, un heureux papa, le lundi 29 janvier 2024 au service de l'état civil de l'hôpital Schiphra situé au bord du barrage de Tanghin de Ouagadougou, pour une copie intégrale d'acte de naissance de son nouveau-né. Le personnel bien accueillant était en poste, mais après avoir réceptionné les pièces requises notamment la déclaration de naissance du bébé délivrée par la sage-femme, les actes de naissance des parents, l'on demanda au père du nouveau-né de revenir en début mars prochain pour voir si la copie intégrale d'acte de naissance sera prête. C'est avec étonnement que le père a cherché à comprendre pourquoi il faille attendre tout un mois, car ce n'est pas habituel. De ce qui est ressorti des échanges, le service d'état civil soutient n'avoir plus de registre de naissance depuis décembre dernier. Les différents registres auraient été transmis à la justice pour signature et ne sont toujours pas de retour. Du coup, tous les parents dont les enfants sont nés dans cet hôpital après la transmission des registres doivent patienter avant d'avoir les actes de naissance de leurs enfants. Kantigui plaide pour que cette situation exceptionnelle soit vite réglée pour éviter les va-et-vient aux parents demandeurs d'actes de naissance et une surcharge de travail au personnel de l'état civil.

Axe Bittou-Cinkansé : deux morts dans un accident

Il est tombé dans l'oreille de Kantigui que très tôt, le matin du lundi 5 février 2024, dans le village de Vowangho sur l'axe Bittou-Cinkansé (RN16), un accident de circulation a malheureusement coûté la vie à deux personnes sur le champ et fait des blessés évacués au CMA de Cinkansé. Selon la source de Kantigui deux véhicules couramment appelés « dina » et « clinker » sont entrés en collision provoquant ainsi la mort du chauffeur de la dina et de son apprenti. La dina, a détaillé l'informateur de Kantigui était en provenance de Cinkansé. Le « clinker » avait quitté Ouagadougou pour Lomé. La collision est intervenue à un endroit où un véhicule était stationné au bord de la voie et en panne. Kantigui appelle l'ensemble des usagers de la route au respect du Code de la route, de même que les agents de contrôle routier au regard de l'augmentation constante des accidents sur l'axe Bittou-Cinkansé.

Pô : un étudiant se donne la mort par pendaison

Kantigui a appris avec consternation qu'un étudiant s'est suicidé par pendaison dans la nuit du 5 au 6 février 2024 au secteur 3 de la ville de Pô. L'infortuné, a-t-on expliqué à Kantigui, étudie à Ouagadougou et est ressortissant du village de Songo 2, à une dizaine de kilomètres au sud-est de la ville de Pô. La victime a garé une moto avant de se donner la mort. Selon ses proches, il souffrirait de problèmes mentaux depuis près d'un mois. Ayant constaté qu'il a quitté le domicile familial dans la journée du 5 février et n'étant pas joignable, la famille avait diffusé un communiqué radiophonique de recherche à Pô dans la matinée de ce 6 février. Informés du suicide, les services de la santé et la Police nationale et municipale se sont déportés sur les lieux pour les constatations d'usage après que les propriétaires terriens aient procédé aux rites coutumiers. Les populations riveraines se sont mobilisées pour lui donner une dernière demeure. La victime laisse derrière elle, une veuve et deux garçonnets (4 ans et 8 mois), des parents et amis inconsolables.

 

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